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Vlan #117 Comment le design de nos objets du quotidien peut changer notre impact?

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Vlan #117 Comment le design de nos objets du quotidien peut changer notre impact?
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GRÉGORY : Tu es designer, mais surtout, tu t’intéresses beaucoup à l’impact du design sur l’écologie et comment le design peut avoir un impact sur la transition écologique qu’on doit faire. Je pense que c’est une partie auquel les gens ne pensent pas nécessairement. Pourtant, c’est vrai qu’avec le design, on peut complètement transformer les usages. Est-ce que comment toi t’es venue à cette idée ? Est-ce que tu peux donner des exemples assez concrets et simples que les gens peuvent comprendre ?

GEOFFREY : Je te remercie beaucoup de m’offrir la parole dans cette conversation et je trouve ça assez chouette. En effet, ça fait longtemps qu’on n’a pas parlé de design tous les deux. Sur ces questions écologiques, on va même parler de questions environnementales au sens large, je trouve ça encore plus intéressant. Nous, humains, utilisateurs, on parle beaucoup d’utilisateurs, on vit dans des environnements, la ville, un appartement, une voiture, un espace de travail, une forêt, etc, tout ça, c’est des environnements et on passe notre temps à interagir avec ces environnements tels qu’ils soient. Le designer, il crée des interfaces, que soient des objets, mais des interfaces numériques, mais que ce soit des architectures, sites, etc, qui nous permet d’interagir avec les environnements. Toute la réflexion et l’intérêt aussi que le design peut porter, c’est de se dire comment on va faire en sorte que nos utilisateurs, que les humains qui vont expérimenter ces environnements, le fassent de la façon la plus poétique, la plus surprenante, la plus efficace, la plus écoresponsable, la plus logique, peu importe quel esprit on va mettre derrière avec l’environnement. On crée des smartphones, des voitures, on crée aussi des livres en papier recyclé, on crée aussi des moyens de transport nouveaux, différent, etc. On a des milliers d’objets et de formes de design autour de nous au quotidien, on ne se rend pas vraiment compte, et tout ça, ça nous permet de nous outiller pour interagir avec tous les nombreux environnements qu’on a. Plus on est conscient de ces mutations environnementales, on peut parler d’écologie, de climat qui est bouleversé, on peut parler de ces sujets que plus personne n’ignore aujourd’hui. Plus on va revenir, questionner notre rapport à nos environnements, donc notre rapport à la nature, notre apport à notre intérieur, notre rapport à la ville, etc. On va donc, venir changer les interfaces, que ce soit les objets, mais des interfaces aussi sociales, architecturales que l’on va mettre dans les mains des gens.

GRÉGORY : C’est intéressant parce que souvent les gens y pensent, pas toujours, parce qu’en fait, il y a beaucoup de cas où tu ne vois pas ce que tu fais. Par exemple, quand tu attends que l’eau soit chaude pour faire la vaisselle ou pour prendre une douche, tu ne réfléchis pas vraiment à l’eau qui tombe et que tu gâches. Il y a tous ces éléments-là, effectivement, que les gens n’ont pas forcément conscience. J’ai l’impression qu’on a des approches qui sont assez radicales. C’est-à-dire soit je vais consommer comme ce que j’expliquais là, soit tu vas carrément faire ta lessive tout seul ou ton savon ou ton dentifrice tout seul, etc. Toi, ce que tu dises, c’est que finalement, il y a des étapes intermédiaires à travers le design qui peuvent permettre de réduire de manière assez large l’impact.

GEOFFREY : C’est un super sujet. En effet, on peut imaginer plusieurs étapes avant de se dire qu’on a besoin d’une bouilloire électrique pour faire bouillir son eau, avant, les gens utilisaient parfois un micro-ondes, parfois, ils faisaient chauffer à la casserole, etc. Certaines personnes font chauffer un litre d’eau, le mettre dans un thermos pour la journée, j’ai rencontré récemment une grand-mère qui fait sa tisane pour la journée, donc elle a besoin de faire chauffer une seule fois l’eau et ce sont aussi des solutions plus écologiques en quelque sorte. Le fait de rendre visible ce qu’on consomme, déjà c’est un premier pas. Aujourd’hui, quand je prends une douche, quand j’allume de l’électricité ou quand j’utilise mon ordinateur, je n’ai aucune conscience de combien je consomme. Il faut me donner les moyens pour qu’on puisse comprendre, savoir qu’on consomme je ne sais pas combien de kilotonnes de CO2 par an ça ne nous parlera pas. Par contre, de représenter le nombre d’allers-retours que ça fait en voiture, le nombre d’allers-retours en avion, etc, là peut être, ça me permettra peut-être de le comparer ou de le comprendre un peu mieux. Je pense qu’il faut déjà donner des unités de mesure, utiliser des métaphores aussi. C’est hyper important dans le design de montrer aux gens qu’est ce que ça représente sous d’autres formes. On a eu ça beaucoup dans l’alimentation, dans la malbouffe, le fait de dire que dans une cannette de Coca, il y a je ne sais pas combien de sucres, tout à coup les gens comprennent, le visualise. C’est une première marche d’outiller les gens pour mieux percevoir leur environnement, ce qu’ils consomment, ce qu’ils utilisent, ce qu’ils jettent et ce qu’ils exploitent, etc, et l’étape d’après, c’est de dire maintenant que je peux le visualiser, comment je le maîtrise, comment je maîtrise mes données, comment je maîtrise ce que je mets sur Internet, comment je maîtrise ma consommation énergétique, etc. Une fois qu’on le maîtrise, l’objectif, c’est de dire comment je vais le réduire et voir comment je peux m’en passer. C’est pas mal de marches, pas mal d’étapes, tout ça, ça se design. Certains diront, on n’a pas le temps de passer toutes ces marches, il faut aller tout de suite à l’étape décroissance et à l’étape zéro. D’autres diront Ben non, on va aller tout doucement, sinon ça va bloquer des gens, ça va frustrer des gens. Moi, personnellement, j’aurais tendance parfois à être un peu radical sur certains aspects en disant il faut aller direct, droit au but parce qu’on n’a pas le temps, parce que c’est grave. Parfois, j’ai un peu de douceur parce que je pense à ma famille, à mes amis, et je me dis que pour eux, être trop radical, ça peut être un peu difficile.

La suite à écouter sur Vlan !

Description de l’épisode

Geoffrey Dorne est designer et avec lui on aborde une question qu’en général on ne se pose pas: comment le design des produits que l’on utilise tous les jours a un impact sur notre consommation d’énergie, sur notre pollution et comment à travers le design nous pourrions aider les personnes à modifier profondément leur impact sans qu’ils aient besoin de se forcer.

On se demande tout.e.s plus ou moins comment réduire notre impact: manger moins de viande, acheter son vinaigre en gros, trier ses déchets etc…mais le design des produits…on n’y pense pas vraiment.

On utilise ce qu’on nous donne à acheter et pourtant la réalité c’est que l’impact est bien réel.

Sorti de savoir si un produit va être dans une bouteille en plastique ou pas, le design peut favoriser la décroissance de la consommation par des voies nouvelles que je vous propose de découvrir avec Geoffrey.

C’est une question que je trouve passionnante car elle sort de notre champs de réflexion tout en ayant une importance cruciale.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY : Tu es designer, mais surtout, tu t’intéresses beaucoup à l’impact du design sur l’écologie et comment le design peut avoir un impact sur la transition écologique qu’on doit faire. Je pense que c’est une partie auquel les gens ne pensent pas nécessairement. Pourtant, c’est vrai qu’avec le design, on peut complètement transformer les usages. Est-ce que comment toi t’es venue à cette idée ? Est-ce que tu peux donner des exemples assez concrets et simples que les gens peuvent comprendre ?

GEOFFREY : Je te remercie beaucoup de m’offrir la parole dans cette conversation et je trouve ça assez chouette. En effet, ça fait longtemps qu’on n’a pas parlé de design tous les deux. Sur ces questions écologiques, on va même parler de questions environnementales au sens large, je trouve ça encore plus intéressant. Nous, humains, utilisateurs, on parle beaucoup d’utilisateurs, on vit dans des environnements, la ville, un appartement, une voiture, un espace de travail, une forêt, etc, tout ça, c’est des environnements et on passe notre temps à interagir avec ces environnements tels qu’ils soient. Le designer, il crée des interfaces, que soient des objets, mais des interfaces numériques, mais que ce soit des architectures, sites, etc, qui nous permet d’interagir avec les environnements. Toute la réflexion et l’intérêt aussi que le design peut porter, c’est de se dire comment on va faire en sorte que nos utilisateurs, que les humains qui vont expérimenter ces environnements, le fassent de la façon la plus poétique, la plus surprenante, la plus efficace, la plus écoresponsable, la plus logique, peu importe quel esprit on va mettre derrière avec l’environnement. On crée des smartphones, des voitures, on crée aussi des livres en papier recyclé, on crée aussi des moyens de transport nouveaux, différent, etc. On a des milliers d’objets et de formes de design autour de nous au quotidien, on ne se rend pas vraiment compte, et tout ça, ça nous permet de nous outiller pour interagir avec tous les nombreux environnements qu’on a. Plus on est conscient de ces mutations environnementales, on peut parler d’écologie, de climat qui est bouleversé, on peut parler de ces sujets que plus personne n’ignore aujourd’hui. Plus on va revenir, questionner notre rapport à nos environnements, donc notre rapport à la nature, notre apport à notre intérieur, notre rapport à la ville, etc. On va donc, venir changer les interfaces, que ce soit les objets, mais des interfaces aussi sociales, architecturales que l’on va mettre dans les mains des gens.

GRÉGORY : C’est intéressant parce que souvent les gens y pensent, pas toujours, parce qu’en fait, il y a beaucoup de cas où tu ne vois pas ce que tu fais. Par exemple, quand tu attends que l’eau soit chaude pour faire la vaisselle ou pour prendre une douche, tu ne réfléchis pas vraiment à l’eau qui tombe et que tu gâches. Il y a tous ces éléments-là, effectivement, que les gens n’ont pas forcément conscience. J’ai l’impression qu’on a des approches qui sont assez radicales. C’est-à-dire soit je vais consommer comme ce que j’expliquais là, soit tu vas carrément faire ta lessive tout seul ou ton savon ou ton dentifrice tout seul, etc. Toi, ce que tu dises, c’est que finalement, il y a des étapes intermédiaires à travers le design qui peuvent permettre de réduire de manière assez large l’impact.

GEOFFREY : C’est un super sujet. En effet, on peut imaginer plusieurs étapes avant de se dire qu’on a besoin d’une bouilloire électrique pour faire bouillir son eau, avant, les gens utilisaient parfois un micro-ondes, parfois, ils faisaient chauffer à la casserole, etc. Certaines personnes font chauffer un litre d’eau, le mettre dans un thermos pour la journée, j’ai rencontré récemment une grand-mère qui fait sa tisane pour la journée, donc elle a besoin de faire chauffer une seule fois l’eau et ce sont aussi des solutions plus écologiques en quelque sorte. Le fait de rendre visible ce qu’on consomme, déjà c’est un premier pas. Aujourd’hui, quand je prends une douche, quand j’allume de l’électricité ou quand j’utilise mon ordinateur, je n’ai aucune conscience de combien je consomme. Il faut me donner les moyens pour qu’on puisse comprendre, savoir qu’on consomme je ne sais pas combien de kilotonnes de CO2 par an ça ne nous parlera pas. Par contre, de représenter le nombre d’allers-retours que ça fait en voiture, le nombre d’allers-retours en avion, etc, là peut être, ça me permettra peut-être de le comparer ou de le comprendre un peu mieux. Je pense qu’il faut déjà donner des unités de mesure, utiliser des métaphores aussi. C’est hyper important dans le design de montrer aux gens qu’est ce que ça représente sous d’autres formes. On a eu ça beaucoup dans l’alimentation, dans la malbouffe, le fait de dire que dans une cannette de Coca, il y a je ne sais pas combien de sucres, tout à coup les gens comprennent, le visualise. C’est une première marche d’outiller les gens pour mieux percevoir leur environnement, ce qu’ils consomment, ce qu’ils utilisent, ce qu’ils jettent et ce qu’ils exploitent, etc, et l’étape d’après, c’est de dire maintenant que je peux le visualiser, comment je le maîtrise, comment je maîtrise mes données, comment je maîtrise ce que je mets sur Internet, comment je maîtrise ma consommation énergétique, etc. Une fois qu’on le maîtrise, l’objectif, c’est de dire comment je vais le réduire et voir comment je peux m’en passer. C’est pas mal de marches, pas mal d’étapes, tout ça, ça se design. Certains diront, on n’a pas le temps de passer toutes ces marches, il faut aller tout de suite à l’étape décroissance et à l’étape zéro. D’autres diront Ben non, on va aller tout doucement, sinon ça va bloquer des gens, ça va frustrer des gens. Moi, personnellement, j’aurais tendance parfois à être un peu radical sur certains aspects en disant il faut aller direct, droit au but parce qu’on n’a pas le temps, parce que c’est grave. Parfois, j’ai un peu de douceur parce que je pense à ma famille, à mes amis, et je me dis que pour eux, être trop radical, ça peut être un peu difficile.

La suite à écouter sur Vlan !

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