Vlan #105 Changer de vie à travers le développement personnel avec Clotilde Dusoulier

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Vlan #105 Changer de vie à travers le développement personnel avec Clotilde Dusoulier
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GRÉGORY : La première question, évidemment, c’est comment toi, tu es arrivé à cette méthode et pourquoi tu t’es intéressé au lien à soi ?

CLOTILDE. : Alors moi, je n’ai pas du tout eu de relations avec le développement personnel jusqu’à un âge assez avancé de ma vie. J’ai découvert le développement personnel vers le milieu de ma trentaine. J’ai 40 ans aujourd’hui. Je me suis toujours posé énormément de questions, j’ai toujours beaucoup vécu dans ma tête. Mais je me souviens, étant petite, je me posais énormément de questions et en particulier beaucoup de questions sur la différence entre ce que je percevais de ma vie intérieure et ce que je percevais de la vie intérieure des autres. Je regardais beaucoup les adultes, je regardais beaucoup les autres enfants en essayant de comprendre qu’est-ce qui les animait par rapport à moi. J’avais une sensation que c’était différent pour moi et pour les autres. Donc évidemment, quand on est enfant et qu’on a l’impression d’être différent des autres, même adultes d’ailleurs, c’est assez anxiogène. On n’est généralement pas très content de ce jeu-là, ce n’est généralement pas une constatation qui est réjouissante. Je me suis posé beaucoup de questions et ça m’a plutôt amené à des outils de type psychothérapie. Je suis allé voir plusieurs psys au fil de ma vie, à des moments où je sentais que j’arrivais à des points d’incompréhension, de comment est ce que j’abordais le monde. J’avais l’impression que c’était comme s’il y avait quelque chose qui n’était pas fluide pour moi, alors même que sur le papier, j’ai toujours très bien réussi à l’école, j’ai grandi dans une famille qui était très bien, j’ai été aimé, choyé, etc, il n’y avait aucun problème extérieur. Mais j’avais cette espèce de difficulté à me sentir complètement bien là où j’étais.

GRÉGORY : C’est d’autant plus compliqué d’ailleurs, quand tu n’as rien à priori qui te pose un problème,.

CLOTILDE : Tout à fait. Parce qu’en fait, je me disais, sur le papier, je n’ai pas de problème, je suis allé voir des psys avec qui on a cherché des problèmes, et si on cherche des problèmes, on arrive à trouver des problèmes. Mais, ça ne me satisfaisait pas parce qu’il y avait une démarche qui était à la recherche de problèmes et ça ne revenait jamais à trouver des solutions. Je me connais très bien, je connaissais très bien mon passé mais ça ne me donnait pas de clés pour changer ou pour évoluer ou pour faire différemment. C’était assez frustrant pour moi, et ce qui s’est passé vers le milieu de ma trentaine, c’est que par le biais de podcasts, parce que j’écoutais beaucoup de podcasts, j’ai vécu aux États-Unis à la fin de mes études. Donc, en rentrant en France, j’ai écouté d’abord des podcasts pour réécouter des cd, c’était ce qui s’appelle le catch up radio pour écouter des émissions de radio que j’écoutais aux États-Unis. Puis, de fil en aiguille, comme la production de podcasts aux États-Unis s’est beaucoup développée, commençait à parler de plein de sujets hyper intéressants, enfin, qui m’intéressaient beaucoup, j’ai écouté de plus en plus de podcasts autour de la cuisine parce que j’étais auteur culinaire autour du business, j’étais en freelance autour du processus créatif, parce que ça faisait partie de mon activité. Ces domaines-là convergeaient vers des questions d’état d’esprit, c’est-à-dire que quand on veut développer un business, quand on veut avoir un processus créatif, tout part de ce qu’on pense de soi et de ce qu’on pense des autres. C’est par ce biais-là que je suis arrivé à des podcasts de développement personnel et de coaching en particulier, qui ont complètement changé ma façon de vraiment avoir les clés que je cherchais depuis des années et des années pour simplement comprendre comment ça marche à l’intérieur de nos têtes. Je trouve ça dingue de ne l’avoir compris qu’à 35 ans.

GRÉGORY : C’est un processus assez classique, non, de faire ça avec l’âge, je pense que c’est difficile de s’intéresser à ces démarches-là quand tu es plus jeune. 

CLOTILDE : J’ai eu énormément de messages et ça me réjouit, de jeunes femmes et de jeunes hommes qui me disent “J’ai 19 ans et je découvre ton podcast et et ça m’aide beaucoup” et je me dis mais formidable ! Je suis très curieuse de savoir ce que va donner la vie de personne qui a 18 ou 19 ans, découvre ces outils.

GRÉGORY : Parce que l’alignement, il se fait souvent plus tard. Pourquoi Brooke Castille ? Pourquoi cette technique-là en particulier ? Toi, tu t’es assez proche de cette personne.

CLOTILDE : Donc Brooke Castillo est coach, c’est une Américaine qui a depuis plusieurs années maintenant un podcast qui s’appelle “The Life Coach School Podcast”. De fil en aiguille, je suis tombé sur son podcast. J’ai l’ai écouté, je pense que son podcast existait depuis un an et demi, au moment où je l’ai découvert. Je pense qu’il y a des espaces de hasard qui n’en sont pas. Je suis tombée sur elle, elle est très américaine, par chance, moi, ça ne me rebute pas. Mais au début, je me disais Wow, elle est hyper américaine mais le fond de ce qu’elle disait m’a interpellé. J’ai écouté tous ces épisodes de podcasts en l’espace de trois semaines, c’était l’été 2016 et en trois semaines, elle a changé ma vie. C’est-à-dire qu’en trois semaines, ce qu’elle expliquait, c’est comme si dans ma tête, c’était un peu un jeu de Tetris et d’un coup, j’ai compris. J’ai eu une espèce d’illumination et toutes les questions que je me posais, je n’avais pas forcément les réponses, mais au moins, je voyais le début du commencement et de comment les trouver.

La suite à écouter sur Vlan !

Description de l’épisode

Clotilde Dusoulier est l’autrice du podcast “Change ma vie” au travers duquel elle partage des méthodes pour mieux vivre au quotidien voire pour changer de vie comme le propose le titre de son podcast.

C’est un épisode un peu particulier puisqu’enregistré en live au Paris Podcast Festival et d’ailleurs vous aurez le droit à la fin à des questions des personnes présentes. Le son sera donc un peu différent à celui auquel vous êtes habitués.

Avec Clotilde nous abordons beaucoup de points ensemble, d’abord pourquoi elle s’est particulièrement intéressée à ces techniques de développement personnel, ce qu’elle y a appris et ce qu’elle peut partager aujourd’hui mais aussi pourquoi dans notre société occidentale on voit beaucoup de monde s’y intéresser désormais.

On a essayé d’expliquer comment et malgré son nom, le développement personnel n’est évidemment pas une course mais un lien à soi et qu’il n’y a pas de bien ou de moins bien dans cette quête.

Comme le souligne Clotilde, il s’agit d’une méthode qui a fonctionné pour elle mais elle ne force personne à s’y intéresser bien sur.

Vous verrez la conversation est riche alors je vous laisse avec cet épisode.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY : La première question, évidemment, c’est comment toi, tu es arrivé à cette méthode et pourquoi tu t’es intéressé au lien à soi ?

CLOTILDE. : Alors moi, je n’ai pas du tout eu de relations avec le développement personnel jusqu’à un âge assez avancé de ma vie. J’ai découvert le développement personnel vers le milieu de ma trentaine. J’ai 40 ans aujourd’hui. Je me suis toujours posé énormément de questions, j’ai toujours beaucoup vécu dans ma tête. Mais je me souviens, étant petite, je me posais énormément de questions et en particulier beaucoup de questions sur la différence entre ce que je percevais de ma vie intérieure et ce que je percevais de la vie intérieure des autres. Je regardais beaucoup les adultes, je regardais beaucoup les autres enfants en essayant de comprendre qu’est-ce qui les animait par rapport à moi. J’avais une sensation que c’était différent pour moi et pour les autres. Donc évidemment, quand on est enfant et qu’on a l’impression d’être différent des autres, même adultes d’ailleurs, c’est assez anxiogène. On n’est généralement pas très content de ce jeu-là, ce n’est généralement pas une constatation qui est réjouissante. Je me suis posé beaucoup de questions et ça m’a plutôt amené à des outils de type psychothérapie. Je suis allé voir plusieurs psys au fil de ma vie, à des moments où je sentais que j’arrivais à des points d’incompréhension, de comment est ce que j’abordais le monde. J’avais l’impression que c’était comme s’il y avait quelque chose qui n’était pas fluide pour moi, alors même que sur le papier, j’ai toujours très bien réussi à l’école, j’ai grandi dans une famille qui était très bien, j’ai été aimé, choyé, etc, il n’y avait aucun problème extérieur. Mais j’avais cette espèce de difficulté à me sentir complètement bien là où j’étais.

GRÉGORY : C’est d’autant plus compliqué d’ailleurs, quand tu n’as rien à priori qui te pose un problème,.

CLOTILDE : Tout à fait. Parce qu’en fait, je me disais, sur le papier, je n’ai pas de problème, je suis allé voir des psys avec qui on a cherché des problèmes, et si on cherche des problèmes, on arrive à trouver des problèmes. Mais, ça ne me satisfaisait pas parce qu’il y avait une démarche qui était à la recherche de problèmes et ça ne revenait jamais à trouver des solutions. Je me connais très bien, je connaissais très bien mon passé mais ça ne me donnait pas de clés pour changer ou pour évoluer ou pour faire différemment. C’était assez frustrant pour moi, et ce qui s’est passé vers le milieu de ma trentaine, c’est que par le biais de podcasts, parce que j’écoutais beaucoup de podcasts, j’ai vécu aux États-Unis à la fin de mes études. Donc, en rentrant en France, j’ai écouté d’abord des podcasts pour réécouter des cd, c’était ce qui s’appelle le catch up radio pour écouter des émissions de radio que j’écoutais aux États-Unis. Puis, de fil en aiguille, comme la production de podcasts aux États-Unis s’est beaucoup développée, commençait à parler de plein de sujets hyper intéressants, enfin, qui m’intéressaient beaucoup, j’ai écouté de plus en plus de podcasts autour de la cuisine parce que j’étais auteur culinaire autour du business, j’étais en freelance autour du processus créatif, parce que ça faisait partie de mon activité. Ces domaines-là convergeaient vers des questions d’état d’esprit, c’est-à-dire que quand on veut développer un business, quand on veut avoir un processus créatif, tout part de ce qu’on pense de soi et de ce qu’on pense des autres. C’est par ce biais-là que je suis arrivé à des podcasts de développement personnel et de coaching en particulier, qui ont complètement changé ma façon de vraiment avoir les clés que je cherchais depuis des années et des années pour simplement comprendre comment ça marche à l’intérieur de nos têtes. Je trouve ça dingue de ne l’avoir compris qu’à 35 ans.

GRÉGORY : C’est un processus assez classique, non, de faire ça avec l’âge, je pense que c’est difficile de s’intéresser à ces démarches-là quand tu es plus jeune. 

CLOTILDE : J’ai eu énormément de messages et ça me réjouit, de jeunes femmes et de jeunes hommes qui me disent “J’ai 19 ans et je découvre ton podcast et et ça m’aide beaucoup” et je me dis mais formidable ! Je suis très curieuse de savoir ce que va donner la vie de personne qui a 18 ou 19 ans, découvre ces outils.

GRÉGORY : Parce que l’alignement, il se fait souvent plus tard. Pourquoi Brooke Castille ? Pourquoi cette technique-là en particulier ? Toi, tu t’es assez proche de cette personne.

CLOTILDE : Donc Brooke Castillo est coach, c’est une Américaine qui a depuis plusieurs années maintenant un podcast qui s’appelle “The Life Coach School Podcast”. De fil en aiguille, je suis tombé sur son podcast. J’ai l’ai écouté, je pense que son podcast existait depuis un an et demi, au moment où je l’ai découvert. Je pense qu’il y a des espaces de hasard qui n’en sont pas. Je suis tombée sur elle, elle est très américaine, par chance, moi, ça ne me rebute pas. Mais au début, je me disais Wow, elle est hyper américaine mais le fond de ce qu’elle disait m’a interpellé. J’ai écouté tous ces épisodes de podcasts en l’espace de trois semaines, c’était l’été 2016 et en trois semaines, elle a changé ma vie. C’est-à-dire qu’en trois semaines, ce qu’elle expliquait, c’est comme si dans ma tête, c’était un peu un jeu de Tetris et d’un coup, j’ai compris. J’ai eu une espèce d’illumination et toutes les questions que je me posais, je n’avais pas forcément les réponses, mais au moins, je voyais le début du commencement et de comment les trouver.

La suite à écouter sur Vlan !

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