[BEST-OF] Parlons de l’éducation à la sexualité de vos enfants avec Charline Vermont

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[BEST-OF] Parlons de l’éducation à la sexualité de vos enfants avec Charline Vermont
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GRÉGORY : Comment ça se fait pour toi que le sexe, c’est un sujet qui intéresse tout le monde. C’est-à-dire que tout le monde dès que tu parles de cul, les gens sont invités à tendre l’oreille, et pourtant, on n’est pas du tout égaux dans les discussions autour du sexe. Est-ce que tu n’as pas cette sensation que c’est un sujet qui intéresse tout le monde ? Tout le monde tend l’oreille dès qu’il s’agit de cul. Et pourtant, et Dieu sait qu’on est mal informé, voire pas informé sur tout ce qui concerne le sexe. Maintenant beaucoup mieux, mais quand même, pendant des années, ce n’était pas le cas et je ne considère pas les films pornos comme de l’éducation, en tout cas, le porno mainstream. On sait, que du coup, pour certaines personnes, ça reste un truc ultra tabou, alors qu’en fait, ils tendent l’oreille aussi.

CHARLINE : C’est compliqué., je pense qu’il y a une question de connexion à soi, il y a un moment où tu te connectes à tes émotions ressenties à une forme d’instinct. Enfin, il y a quelque chose quand même de très animale en nous et et ça peut faire peur cette part-là, et je comprends qu’elle fasse peur. Pour certaines personnes, ça vient hyper naturellement j’ai envie de dire et du coup, on se pose même pas la question. C’est mon cas. Du coup, c’est vrai que j’ai parfois du mal à comprendre les réserves parce qu’effectivement, comme tu dis, on n’est pas égaux devant ce sujet. Et du coup, il m’a fallu beaucoup de temps aussi, à mesure que le compte grandissait pour essayer d’appréhender justement ces différences et essayer également d’inclure ces personnes pour qui le sujet n’est pas simple. En fait, quand tu creuses, tu découvres, tu découvres parfois de la violence, tu découvres des intimités qui n’ont pas été respectées, tu découvres des éducations extrêmement difficiles, extrêmement shameful, qui vise à faire honte, à stigmatiser, ou de l’éducation dans lesquelles la sexualité est taboue. Et en fait, ça prend vachement de temps de déblayer tout ça, de déconstruire tout ça et de se dire, en fait, que non seulement le sexe, ce n’est pas honteux, ce n’est pas tabou, mais surtout, c’est positif en fait, c’est un peu tout l’intérêt de ce qu’on appelle la sexualité positive. C’est juste de replacer ça comme une expérience profondément humaine qui, quand elle est pratiquée dans la bienveillance, le respect, le consentement, est quelque chose qui peut faire rayonner. Ça nous reconnecte à nous-mêmes, ça peut nous reconnecter aux autres, et c’est juste une expérience qui peut être un point de départ pour qu’un rayonnement encore plus grand.

GRÉGORY : Il y a plein de gens qui parlent de lâcher prise et je crois que le sexe, c’est un bon endroit, tu vois ?

CHARLINE : Ouais, c’est marrant que tu dises ça parce que tu vois, je ne sais pas pourquoi je fais le lien, mais bon, ce n’est pas grave. Je te laisserai te débrouiller avec les rushs, ha ha ha ! Mais tu vois, il y a une personne qui m’a dit “Est ce que tu pourras parler et faire un live sur la sexualité des personnes HPI, HPE” , donc haut potentiel intellectuel ou haut potentiel émotionnel. Ah bon ? Mais pourquoi ? Mais parce que c’est extrêmement compliqué, le lâcher prise pour certaines personnes HP, etc. Et tout d’un coup, on est parti en débat là-dessus, j’ai dit moi, c’est très intéressant, ça rejoint un peu ce que tu disais, j’avais la sensation que pour l’enfant que j’étais qui passait sa vie à se soucier du regard des autres, de ce qu’on pourrait en penser. Et quand j’étais seul, toujours à 200 à l’heure, on avait un endroit dans lequel je m’oublie complètement, quelques endroits, mais alors, la sexualité, du coup à l’époque, c’était la sexualité avec moi-même. C’était un chant merveilleux où j’oubliais complètement en fait, tous mes soucis de voilà d’enfant qui était plus ou moins bien intégrer, il y avait un environnement familial qui était parfois plus ou moins difficile, etc. Il y avait un champ dans lequel je m’épanouissais à fond et je lâchais totalement prise et c’était hyper ok, c’était le sexe avec moi-même. Du coup, je disais, mais du coup, en grandissant, c’est resté ça en fait, j’ai l’impression que j’ai été longtemps hyper timide, réservée, très stressée, par tout, anxieuse et tout. Il y avait un endroit dans lequel, dès que j’entrais, j’étais complètement libérée, eh bien, c’était le sexe. Et du coup, en fait il est impossible de traiter le sujet de manière monolithique. Mais comme pour plein d’autres sujets, je pense qu’effectivement, il y a des personnes HP pour qui ça peut être compliqué de lâcher prise et d’autres au contraire, ou du coup, moi, quand j’ai envie de m’extraite justement de ces pensées, de ce cerveau qui fonctionne un peu trop et trop vite. En fait, je fais du sexe. C’est l’endroit du lâcher prise, justement,

GRÉGORY : C’est exactement ça. Ça peut être ça. Qu’est ce qui se passe dans ta tête pour te dire “Ah tiens, je vais créer un compte sur ce sujet”.

CHARLINE : En fait, ce n’est pas arrivé comme ça. En fait, j’étais très éloigné des réseaux sociaux pendant très longtemps. Je vivais à San Francisco, à l’époque où Facebook a été créée en 2004, et du coup, je pense que j’étais une des premières Françaises à avoir Facebook. Donc j’étais hyper connectée. Et du coup, dix ans plus tard, j’étais aussi peut-être une des seules des premières de ma génération à quitter Facebook. En faisant, c’est bon, j’ai fait le tour. OK, alors, les réseaux sociaux, c’est bien, mais la vraie vie est ailleurs. Donc hyper snob, hyper, c’est bon moi, j’ai tout vu, tout su, c’est bon sans moi, et du coup, je suis parti des réseaux sociaux et du coup, j’ai fait pas mal de projets avant autour de la sexualité, mais du coup, en dehors des réseaux sociaux. Ensuite, j’ai une grande passion pour le milieu associatif. Donc je me suis retrouvé à 20 ans dans une asso qui travaillait sur la réinsertion des jeunes en difficulté et en situation de handicap. Ensuite, j’ai énormément œuvré dans les droits LGBTQ+, j’ai créé une boîte gay à Pékin avec des potes. Enfin bref, j’ai beaucoup évolué dans le milieu LGBT. Et puis, je suis arrivé à la sexualité et la sexo, qui ont toujours été un fil conducteur, je pense réellement, si je suis honnête, j’ai envie de dire depuis toujours. En fait, je me revois, ma mère est gynécologue obstétricienne, mais mes deux parents sont médecin, mon frère est médecin, je suis dans une famille de scientifiques et à la maison, il y avait des collections de Vidal dans les bibliothèques, sur tous les murs de la maison. Et du coup, je me revois, gamine, en train de compulser les Vidal de ma mère, en train d’essayer de trouver une explication à ce que je vivais dans mon corps. Ça s’appelle un orgasme, maintenant je ne sais pas, mais j’ai longtemps cherché. À la fois, j’avais une vision très médicale du truc et en même temps, il n’y avait rien qui l’expliquait. Et en fait, c’est une sensation qui m’habitait et qui m’a interrogé beaucoup. Je la connais depuis, aussi loin que je m’en souvienne. Donc, je ne sais pas quand ça remonte, mais pour moi, c’est depuis toujours. Et puis du coup, à 16 ans, j’ai décidé de franchir la vitesse supérieure et du coup, j’avais mes carnets de masturbation. En fait, ou je tentais littéralement tout, toutes les possibilités pour me faire jouir en notant vraiment très, très strictement avec un chronomètre, le temps qu’il me fallait pour jouir, allongée sur le ventre, allongée sur le dos, accroupie, assise, avec un pommeau de douche, sans pommeau de douche, avec des objets variés multiples de la maison, sans objet, combien de temps entre deux orgasmes, etc. Et je trouvais le sujet littéralement passionnant. Et puis après j’utilisais mes partenaires comme expérience scientifique. J’avais beaucoup d’affection pour elles/eux et honnêtement, c’était drôle à quel point en fait, les aspects purement physiologie et la physiologie du plaisir, que ce soit chez moi ou mes partenaires d’ailleurs me faisait complètement triper. Et typiquement, la première vidéo que j’ai publiée qui la vidéo Clito, c’est une vidéo qui est honnêtement, la meuf qui se lance des fleurs, mais qui est un peu pionnière en la matière parce que je n’ai jamais rien lu dans la littérature médicale sur le sujet. Par contre, j’ai expérimenté et typiquement quand j’avais une partenaire à clitoris. La première question, voila quand elle m’autorisait, à relationner et puis, à entrer dans son intimité en disant OK, je regardais le clitoris, comment il était fait sa sensibilité, je menais un questionnaire. Du coup, c’était, à quel âge t’as commencé à te masturber ? Est-ce que tu peux me montrer comment tu te branles ? Déjà ça va me permettre à moi de mieux savoir comment te donner du plaisir, et du coup, en fait, tu as cette espèce de base de données qui est mon histoire de relations avec des filles, ça m’a permis de mettre en lumière quelque chose que personne n’avait jamais écrit. On parle tous des pénis de tailles différentes, de morphologies différentes, de sensibilités différentes. Mais pourquoi est-ce que personne n’a jamais parlé, qu’il existait exactement un jeu chez les clitoris ? Et qu’en fonction, eh bien, du fait qu’il est plus ou moins encapuchonnés et bien plus ou moins sensible, h bien, tu ne vas pas le stimuler de la même manière pour parvenir à l’orgasme.

La suite à écouter sur Vlan !

Description de l’épisode

Comme chaque été, je fais une sélection des meilleurs épisodes de la saison pour vous proposer de découvrir ou de redécouvrir des épisodes exceptionnels.
Charline Vermont est, entre autre, l’autrice d’un compte Instagram très suivi “Orgasme et moi” et également l’autrice d’un livre qui vient de sortir et que j’ai adoré “corps, amour, sexualité: les 100 questions que vos enfants vont vous poser”.
A mon âge je réalise à quel point je ne connais pas grand chose de la sexualité et c’est parce que tout le monde considère que “ca va de soi”.
Or évidemment, ca ne va pas de soi et les lacunes sur le domaine sont sévères.
Quand on sait que l’âge médian pour regarder un porno est de 12 ans, cela laisse présager la manière dont les jeunes (et nous même à l’époque) s’éduquent et ce qu’ils peuvent bien reproduire.

Charline a cette capacité de parler de plein de sujets dans la bonne humeur et avec elle nous traitons de très nombreux sujets justement.
De son changement de job d’abord car cela peut sembler logique ou facile mais ce n’est pas forcément le cas car Charline avait une grande carrière devant elle (sur les critères du 20ème siècle en tous cas).
Et puis du tabou lié à la sexualité, de masturbation, de communauté, de morphologie et de beaucoup d’autres choses qui devrait vous passionner.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY : Comment ça se fait pour toi que le sexe, c’est un sujet qui intéresse tout le monde. C’est-à-dire que tout le monde dès que tu parles de cul, les gens sont invités à tendre l’oreille, et pourtant, on n’est pas du tout égaux dans les discussions autour du sexe. Est-ce que tu n’as pas cette sensation que c’est un sujet qui intéresse tout le monde ? Tout le monde tend l’oreille dès qu’il s’agit de cul. Et pourtant, et Dieu sait qu’on est mal informé, voire pas informé sur tout ce qui concerne le sexe. Maintenant beaucoup mieux, mais quand même, pendant des années, ce n’était pas le cas et je ne considère pas les films pornos comme de l’éducation, en tout cas, le porno mainstream. On sait, que du coup, pour certaines personnes, ça reste un truc ultra tabou, alors qu’en fait, ils tendent l’oreille aussi.

CHARLINE : C’est compliqué., je pense qu’il y a une question de connexion à soi, il y a un moment où tu te connectes à tes émotions ressenties à une forme d’instinct. Enfin, il y a quelque chose quand même de très animale en nous et et ça peut faire peur cette part-là, et je comprends qu’elle fasse peur. Pour certaines personnes, ça vient hyper naturellement j’ai envie de dire et du coup, on se pose même pas la question. C’est mon cas. Du coup, c’est vrai que j’ai parfois du mal à comprendre les réserves parce qu’effectivement, comme tu dis, on n’est pas égaux devant ce sujet. Et du coup, il m’a fallu beaucoup de temps aussi, à mesure que le compte grandissait pour essayer d’appréhender justement ces différences et essayer également d’inclure ces personnes pour qui le sujet n’est pas simple. En fait, quand tu creuses, tu découvres, tu découvres parfois de la violence, tu découvres des intimités qui n’ont pas été respectées, tu découvres des éducations extrêmement difficiles, extrêmement shameful, qui vise à faire honte, à stigmatiser, ou de l’éducation dans lesquelles la sexualité est taboue. Et en fait, ça prend vachement de temps de déblayer tout ça, de déconstruire tout ça et de se dire, en fait, que non seulement le sexe, ce n’est pas honteux, ce n’est pas tabou, mais surtout, c’est positif en fait, c’est un peu tout l’intérêt de ce qu’on appelle la sexualité positive. C’est juste de replacer ça comme une expérience profondément humaine qui, quand elle est pratiquée dans la bienveillance, le respect, le consentement, est quelque chose qui peut faire rayonner. Ça nous reconnecte à nous-mêmes, ça peut nous reconnecter aux autres, et c’est juste une expérience qui peut être un point de départ pour qu’un rayonnement encore plus grand.

GRÉGORY : Il y a plein de gens qui parlent de lâcher prise et je crois que le sexe, c’est un bon endroit, tu vois ?

CHARLINE : Ouais, c’est marrant que tu dises ça parce que tu vois, je ne sais pas pourquoi je fais le lien, mais bon, ce n’est pas grave. Je te laisserai te débrouiller avec les rushs, ha ha ha ! Mais tu vois, il y a une personne qui m’a dit “Est ce que tu pourras parler et faire un live sur la sexualité des personnes HPI, HPE” , donc haut potentiel intellectuel ou haut potentiel émotionnel. Ah bon ? Mais pourquoi ? Mais parce que c’est extrêmement compliqué, le lâcher prise pour certaines personnes HP, etc. Et tout d’un coup, on est parti en débat là-dessus, j’ai dit moi, c’est très intéressant, ça rejoint un peu ce que tu disais, j’avais la sensation que pour l’enfant que j’étais qui passait sa vie à se soucier du regard des autres, de ce qu’on pourrait en penser. Et quand j’étais seul, toujours à 200 à l’heure, on avait un endroit dans lequel je m’oublie complètement, quelques endroits, mais alors, la sexualité, du coup à l’époque, c’était la sexualité avec moi-même. C’était un chant merveilleux où j’oubliais complètement en fait, tous mes soucis de voilà d’enfant qui était plus ou moins bien intégrer, il y avait un environnement familial qui était parfois plus ou moins difficile, etc. Il y avait un champ dans lequel je m’épanouissais à fond et je lâchais totalement prise et c’était hyper ok, c’était le sexe avec moi-même. Du coup, je disais, mais du coup, en grandissant, c’est resté ça en fait, j’ai l’impression que j’ai été longtemps hyper timide, réservée, très stressée, par tout, anxieuse et tout. Il y avait un endroit dans lequel, dès que j’entrais, j’étais complètement libérée, eh bien, c’était le sexe. Et du coup, en fait il est impossible de traiter le sujet de manière monolithique. Mais comme pour plein d’autres sujets, je pense qu’effectivement, il y a des personnes HP pour qui ça peut être compliqué de lâcher prise et d’autres au contraire, ou du coup, moi, quand j’ai envie de m’extraite justement de ces pensées, de ce cerveau qui fonctionne un peu trop et trop vite. En fait, je fais du sexe. C’est l’endroit du lâcher prise, justement,

GRÉGORY : C’est exactement ça. Ça peut être ça. Qu’est ce qui se passe dans ta tête pour te dire “Ah tiens, je vais créer un compte sur ce sujet”.

CHARLINE : En fait, ce n’est pas arrivé comme ça. En fait, j’étais très éloigné des réseaux sociaux pendant très longtemps. Je vivais à San Francisco, à l’époque où Facebook a été créée en 2004, et du coup, je pense que j’étais une des premières Françaises à avoir Facebook. Donc j’étais hyper connectée. Et du coup, dix ans plus tard, j’étais aussi peut-être une des seules des premières de ma génération à quitter Facebook. En faisant, c’est bon, j’ai fait le tour. OK, alors, les réseaux sociaux, c’est bien, mais la vraie vie est ailleurs. Donc hyper snob, hyper, c’est bon moi, j’ai tout vu, tout su, c’est bon sans moi, et du coup, je suis parti des réseaux sociaux et du coup, j’ai fait pas mal de projets avant autour de la sexualité, mais du coup, en dehors des réseaux sociaux. Ensuite, j’ai une grande passion pour le milieu associatif. Donc je me suis retrouvé à 20 ans dans une asso qui travaillait sur la réinsertion des jeunes en difficulté et en situation de handicap. Ensuite, j’ai énormément œuvré dans les droits LGBTQ+, j’ai créé une boîte gay à Pékin avec des potes. Enfin bref, j’ai beaucoup évolué dans le milieu LGBT. Et puis, je suis arrivé à la sexualité et la sexo, qui ont toujours été un fil conducteur, je pense réellement, si je suis honnête, j’ai envie de dire depuis toujours. En fait, je me revois, ma mère est gynécologue obstétricienne, mais mes deux parents sont médecin, mon frère est médecin, je suis dans une famille de scientifiques et à la maison, il y avait des collections de Vidal dans les bibliothèques, sur tous les murs de la maison. Et du coup, je me revois, gamine, en train de compulser les Vidal de ma mère, en train d’essayer de trouver une explication à ce que je vivais dans mon corps. Ça s’appelle un orgasme, maintenant je ne sais pas, mais j’ai longtemps cherché. À la fois, j’avais une vision très médicale du truc et en même temps, il n’y avait rien qui l’expliquait. Et en fait, c’est une sensation qui m’habitait et qui m’a interrogé beaucoup. Je la connais depuis, aussi loin que je m’en souvienne. Donc, je ne sais pas quand ça remonte, mais pour moi, c’est depuis toujours. Et puis du coup, à 16 ans, j’ai décidé de franchir la vitesse supérieure et du coup, j’avais mes carnets de masturbation. En fait, ou je tentais littéralement tout, toutes les possibilités pour me faire jouir en notant vraiment très, très strictement avec un chronomètre, le temps qu’il me fallait pour jouir, allongée sur le ventre, allongée sur le dos, accroupie, assise, avec un pommeau de douche, sans pommeau de douche, avec des objets variés multiples de la maison, sans objet, combien de temps entre deux orgasmes, etc. Et je trouvais le sujet littéralement passionnant. Et puis après j’utilisais mes partenaires comme expérience scientifique. J’avais beaucoup d’affection pour elles/eux et honnêtement, c’était drôle à quel point en fait, les aspects purement physiologie et la physiologie du plaisir, que ce soit chez moi ou mes partenaires d’ailleurs me faisait complètement triper. Et typiquement, la première vidéo que j’ai publiée qui la vidéo Clito, c’est une vidéo qui est honnêtement, la meuf qui se lance des fleurs, mais qui est un peu pionnière en la matière parce que je n’ai jamais rien lu dans la littérature médicale sur le sujet. Par contre, j’ai expérimenté et typiquement quand j’avais une partenaire à clitoris. La première question, voila quand elle m’autorisait, à relationner et puis, à entrer dans son intimité en disant OK, je regardais le clitoris, comment il était fait sa sensibilité, je menais un questionnaire. Du coup, c’était, à quel âge t’as commencé à te masturber ? Est-ce que tu peux me montrer comment tu te branles ? Déjà ça va me permettre à moi de mieux savoir comment te donner du plaisir, et du coup, en fait, tu as cette espèce de base de données qui est mon histoire de relations avec des filles, ça m’a permis de mettre en lumière quelque chose que personne n’avait jamais écrit. On parle tous des pénis de tailles différentes, de morphologies différentes, de sensibilités différentes. Mais pourquoi est-ce que personne n’a jamais parlé, qu’il existait exactement un jeu chez les clitoris ? Et qu’en fonction, eh bien, du fait qu’il est plus ou moins encapuchonnés et bien plus ou moins sensible, h bien, tu ne vas pas le stimuler de la même manière pour parvenir à l’orgasme.

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