#257 Se réapproprier ses émotions à travers le corps avec Bolewa Sabourin

#257 Se réapproprier ses émotions à travers le corps avec Bolewa Sabourin
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GREGORY : Bonjour à toutes et bonjour à tous. Bonjour Bolewa ! Comment ça va aujourd’hui?

BOLEWA : Bonjour Greg, ça va?

GREGORY : Ça va pas mal, un peu en colère mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

BOLEWA : Quoique peut être on va y venir, on va parler de ton d’association, LOBA, on va parler de toi. J’aimerais comprendre d’abord, peut être pourquoi t’as fait le choix de t’engager pour les femmes qui ont subi des violences? Enfin, parmi tous les enjeux. Pourquoi c’est celui là que tu as choisi? Et pourquoi à travers la danse?

GREGORY : Je vais commencer par la fin à travers la danse. C’est parce que je ne savais faire que ça. C’est là où j’ai de l’expertise, donc je ne me voyais pas reprendre des études. Je n’ai pas fait d’études de médecine, ni de psychologie. Et la danse est pour moi, mon outil, mon langage, ma manière de de communiquer au monde. Donc voilà, c’était ma réponse, c’était la seule solution que j’avais. Et puis aussi parce que dans mes cours de danse, depuis maintenant 20 ans que je donne des cours de danse. Pendant ces 20 ans, il y a dû avoir peut être trois hommes, ou peut être quatre qui sont venus dans mes cours. Donc j’ai grandi dans des milieux extrêmement féminins. Et et donc j’ai cette sensibilité là, parce que oui, tous les jours, tous les soirs où je donne des cours de danse, où je travaille avec mon association, je suis toujours en minorité dans des espaces féminins. Donc forcément, j’entends ces histoires, forcément je suis impliqué, forcément ça me parle et aussi parce que ça parle avec mon histoire personnelle.

 

Description de l’épisode

Bolewa Sabourin est un danseur, chorégraphe, cofondateur de l’association Loba, à travers laquelle il aide les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles à se réapproprier leur corps à travers le mouvement et plus particulièrement à travers la danse.
Cet épisode est réalisé dans le cadre du podcasthon puisque cette semaine 400 podcasts se réunissent pour mettre en avant une association qui leur tient à coeur.
Je connais Bolewa depuis un moment et je devais enregistrer un épisode avec lui il y a déjà 2 ans et ca ne s’était pas fait donc je suis ravi de le faire dans ce cadre aujourd’hui.
Parce que Bolewa est simplement un homme bien, sensible, humble, féministe et engagé, un homme comme il en faudrait plus en réalité.
Il n’est pas que dans des grands concepts, il fait, il personnifie à lui tout seul ce à quoi une forme de masculinité saine ressemble.

Avec Bolewa nous discutons des points suivants:

– Pourquoi il a choisi de s’engager sur les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes?

– Pourquoi a t’il décider d’utiliser la danse comme une thérapie?

– Quelle est la place du corps dans notre société?

– Est-ce que le rapport au corps au Congo est différent?

– Peux tu faire le lien avec le corps et le fait de se réapproprier ses émotions?

– Quel est l’impact de la rencontre du docteur Denis Mukwege?

– Quels genre de violences subissent les femmes?

– Quels genre d’ateliers vous mettez en place?

– Dans quelles villes est-il possible de suivre vos ateliers?

– Quel est ton rapport à la richesse et à l’argent?

– Où en sommes nous de la masculinité en France en 2023?

– A quoi ressemble la masculinité en prison?

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Transcription partielle de l’épisode

#257 Se réapproprier ses émotions à travers le corps avec Bolewa Sabourin
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GREGORY : Bonjour à toutes et bonjour à tous. Bonjour Bolewa ! Comment ça va aujourd’hui?

BOLEWA : Bonjour Greg, ça va?

GREGORY : Ça va pas mal, un peu en colère mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

BOLEWA : Quoique peut être on va y venir, on va parler de ton d’association, LOBA, on va parler de toi. J’aimerais comprendre d’abord, peut être pourquoi t’as fait le choix de t’engager pour les femmes qui ont subi des violences? Enfin, parmi tous les enjeux. Pourquoi c’est celui là que tu as choisi? Et pourquoi à travers la danse?

GREGORY : Je vais commencer par la fin à travers la danse. C’est parce que je ne savais faire que ça. C’est là où j’ai de l’expertise, donc je ne me voyais pas reprendre des études. Je n’ai pas fait d’études de médecine, ni de psychologie. Et la danse est pour moi, mon outil, mon langage, ma manière de de communiquer au monde. Donc voilà, c’était ma réponse, c’était la seule solution que j’avais. Et puis aussi parce que dans mes cours de danse, depuis maintenant 20 ans que je donne des cours de danse. Pendant ces 20 ans, il y a dû avoir peut être trois hommes, ou peut être quatre qui sont venus dans mes cours. Donc j’ai grandi dans des milieux extrêmement féminins. Et et donc j’ai cette sensibilité là, parce que oui, tous les jours, tous les soirs où je donne des cours de danse, où je travaille avec mon association, je suis toujours en minorité dans des espaces féminins. Donc forcément, j’entends ces histoires, forcément je suis impliqué, forcément ça me parle et aussi parce que ça parle avec mon histoire personnelle.

 

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