#256 Questionner la désertification rurale avec Mélanie Auffret

#256 Questionner la désertification rurale avec Mélanie Auffret
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GREGORY : Donc bonjour à toutes et bonjour à tous. Bonjour Mélanie !

MÉLANIE : Bonjour Greg !

GREGORY : Ça va?

MÉLANIE : Ça va? Et toi?

GREGORY : Ça va très très bien !

MÉLANIE : Je me suis permise de tutoyer.

GREGORY : Et bien on peut totalement se tutoyer, ça me va !

GREGORY : Donc tu sors un film qui s’appelle “Les petites victoires” sur la ruralité. Pourquoi? Pourquoi tu as choisi de traiter ce sujet là? En particulier quand qu’on crée des films, on peut traiter des milliers de sujets. Pourquoi la ruralité?

MÉLANIE : Parce que c’est vrai que quand on fait un film, on a tendance à parler des choses qu’on qu’on connaît et qui nous parlent. Et moi, très clairement. C’est vrai que la ruralité, j’adore ! J’adore les rapports, j’adore l’authenticité qui s’y passe dans dans les campagnes et j’adore mettre en images, parler de tout ça, ça me fascine. Et puis je suis originaire de là aussi, donc forcément, c’est toujours plus facile de mettre, de mettre un peu de soi dans un film.

GREGORY : Toi, tu es originaire de quelle région?

MÉLANIE : Je suis originaire de Bretagne. D’accord, notre belle Bretagne.

GREGORY : D’un petit village ?

MÉLANIE : Je suis. Je viens de Plescop. C’est une petite ville à côté à côté de Vannes mais après j’ai pas habité que là, mais j’ai fait tout mon primaire, après collège, lycée et il y a un petit peu d’études supérieures avant.

GREGORY : Oui et c’est vrai que en fait il y a un truc qui est fort je trouve, c’est que les médias de manière générale, on va être encore plus large que les médias. La culture est très parisiano-centrée en France et en fait la culture, elle. Enfin, moi c’est ce que je crois en tout cas. Elle forme les imaginaires collectifs, c’est à dire qu’en fait on vit tous avec des imaginaires collectifs qui sont plus ou moins conscients d’ailleurs. Donc on a une tonne d’images. Et en fait, quand tu crées de la culture, t’envoie un imaginaire collectif. Et en fait finalement c’est une forme d’activisme si on peut dire, de manière passive ou active d’ailleurs, mais ça peut être complètement passif.

Description de l’épisode

Mélanie Auffret est une réalisatrice et scénariste. Elle est à l’origine de 2 grands films : “Roxanne” et en ce moment en salle “les petites victoires” avec Michel Blanc etJulia Piaton entre autres.

Le film connait déjà une grande victoire du public d’ailleurs puisqu’il cumule les entrées depuis sa sortie en salle et je peux déjà vous assurer que cet épisode va vous toucher au coeur mais surtout vous faire du bien car Mélanie a une énergie folle et la tête dans les étoiles.

Elle a été suffisamment gentille pour me voir et enregistrer le jour de la sortie du film et tout le stress que cela peut générer. Je l’en remercie beaucoup ici d’autant que son stress ne se ressent pas du tout dans l’épisode.
j’aime à penser que c’était une bulle pour elle.

Elle est originaire de Bretagne et a décidé de se concentrer sur ce qui lui semble proche et ce que j’adore c’est qu’elle apporte des imaginaires joyeux autour de la nature, des petits villages, de la campagne et de la ruralité en général.

Pour faire son film, elle s’est intéressé aux héros du quotidien que sont les maires des petit villages, elle a pris le temps de parler avec beaucoup de maires pour comprendre la réalité de leur quotidien.

On y parle de l’énergie qui se déploie dans ces régions, dans ces petits villages mais aussi de la détresse qui s’y déploie, d’un mal être sincère quiexiste dans ces villages.

Elle s’est donnée à fond pour ce film et plutôt que de donner l’exclusivité aux grandes villes, elle l’a donné aux petits villages en créant des cinémas mobiles pendant 14 jours.

Elle y parle largement aussi de l’illettrisme, des services de proximité, de culture, du commun et du lien social car la solitude est forcément très forte dans les villages.

Le film connait déjà une grande victoire…

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Transcription partielle de l’épisode

#256 Questionner la désertification rurale avec Mélanie Auffret
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GREGORY : Donc bonjour à toutes et bonjour à tous. Bonjour Mélanie !

MÉLANIE : Bonjour Greg !

GREGORY : Ça va?

MÉLANIE : Ça va? Et toi?

GREGORY : Ça va très très bien !

MÉLANIE : Je me suis permise de tutoyer.

GREGORY : Et bien on peut totalement se tutoyer, ça me va !

GREGORY : Donc tu sors un film qui s’appelle “Les petites victoires” sur la ruralité. Pourquoi? Pourquoi tu as choisi de traiter ce sujet là? En particulier quand qu’on crée des films, on peut traiter des milliers de sujets. Pourquoi la ruralité?

MÉLANIE : Parce que c’est vrai que quand on fait un film, on a tendance à parler des choses qu’on qu’on connaît et qui nous parlent. Et moi, très clairement. C’est vrai que la ruralité, j’adore ! J’adore les rapports, j’adore l’authenticité qui s’y passe dans dans les campagnes et j’adore mettre en images, parler de tout ça, ça me fascine. Et puis je suis originaire de là aussi, donc forcément, c’est toujours plus facile de mettre, de mettre un peu de soi dans un film.

GREGORY : Toi, tu es originaire de quelle région?

MÉLANIE : Je suis originaire de Bretagne. D’accord, notre belle Bretagne.

GREGORY : D’un petit village ?

MÉLANIE : Je suis. Je viens de Plescop. C’est une petite ville à côté à côté de Vannes mais après j’ai pas habité que là, mais j’ai fait tout mon primaire, après collège, lycée et il y a un petit peu d’études supérieures avant.

GREGORY : Oui et c’est vrai que en fait il y a un truc qui est fort je trouve, c’est que les médias de manière générale, on va être encore plus large que les médias. La culture est très parisiano-centrée en France et en fait la culture, elle. Enfin, moi c’est ce que je crois en tout cas. Elle forme les imaginaires collectifs, c’est à dire qu’en fait on vit tous avec des imaginaires collectifs qui sont plus ou moins conscients d’ailleurs. Donc on a une tonne d’images. Et en fait, quand tu crées de la culture, t’envoie un imaginaire collectif. Et en fait finalement c’est une forme d’activisme si on peut dire, de manière passive ou active d’ailleurs, mais ça peut être complètement passif.

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