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#232 Crise du vivant, on en est où? avec Thomas Wagner (Bon Pote)

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#232 Crise du vivant, on en est où? avec Thomas Wagner (Bon Pote)
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GRÉGORY: Écoute, c’est la rentrée et justement, je voulais qu’on fasse un épisode de rentrée. Alors, on en est où des problématiques autour du vivant? Pas que du climat. En cette rentrée 2022.
THOMAS: On en est à peu près au même endroit qu’en juin, c’est-à-dire que ce n’est pas terrible. Enfin, si tu as passé ton été en France, là, ça a été un peu un best of, voire un bingo de qui devrait nous attendre dans quelques années, à peu près chaque année. Là, on a eu vraiment tout et on a eu une sécheresse historique. On a eu les canicules, on en a eu trois. Il y a eu encore ce week end, de très fortes chaleurs dans le sud de la France. Donc, potentiellement, c’est entre trois et quatre canicules. Enfin, c’est énorme. Et j’ai un petit peu peur aussi. C’est le quatrième aléa climatique qui pourrait arriver là. En fait, il y a toutes les conditions réunies et certains scientifiques ont déjà alerté sur Twitter, entre autres, pour dire enfin, ce n’est pas impossible, il y a les conditions pour que ça arrive, ça ne veut pas dire que ça va arriver, mais il y a les conditions.
GREGORY: C’est-à-dire qu’il arrive quoi ?
THOMAS: Les épisodes cévenols? Qu’il y ait des inondations? Typiquement, tu vois ça quand ça tombe et sachant que le sol, entre autre est très sec, bon, ça va ruisseler.
GREGORY :C’est ce qui est arrivé un peu dans le sud de la France. Là, il y a eu des événements cette semaine, je crois. Des immenses inondations.
THOMAS : Oui, mais c’est rien. Ce sont encore les dommages qu’il y a eus. C’est parce que ça peut vraiment être un peu plus grave. Ce n’est pas comparable, mais ce qui se passe là au Pakistan, c’est typiquement les effets combinés. Tu sais le GIEC avait dit ça en gros, maintenant qu’il qui en tient un aléa climatique, typiquement la sécheresse ou les inondations, ça peut mener. En-tout-cas il y a l’effet combiné, c’est qu’il y ait d’autres qui suivent. Donc typiquement les feux et les inondations derrière. Et c’est ce qui arrive là, entre autre au Pakistan.
GREGORY: Et qu’est-ce qu’il se passe aussi avec l’Amazonie? Tu parles de tipping point? Oui, c’est quoi un tipping point? Déjà en français.
THOMAS: C’est un passage d’un système d’un système stable à un autre que le système est à stable, un autre état stable. Et l’exemple de l’Amazonie. Bon, là, ça fait l’actualité un peu cette semaine parce qu’il y a une nouvelle étude qui est sortie et qui a dit qu’on avait peut-être ou qu’on était en face de passer un tipping point, donc à un point de bascule climatique et justement de passer d’un état à un autre. Et en l’occurrence, l’Amazonie pourrait passer d’une forêt tropicale à une savane.
GREGORY: Comment c’est possible et comment?
THOMAS: Comment c’est possible? Ça fait des années. En-tout-cas, au moins 30 ans que t’as tous les scientifiques qui te disent Bon, il y a un risque là dessus. La déforestation évidemment. Et encore une fois, là, ce sont des décisions politiques, on sait pourquoi. Pour le soja, pour le soja entre autres, et pour d’autres matières premières, le bois, et cetera, et cetera ça continue. On a beaucoup pointé du doigt typiquement Sonara, mais il n’y a pas que lui. En fait, tu mets n’importe quel autre type à sa place, alors peut être que ça va se calmer un tout petit peu, mais c’est tout un système derrière qui a changé. Effectivement, ça s’est aggravé depuis qu’il est là (BOLSONARO), mais c’était quand même pas du tout terrible avant.
Parce que l’économie prime sur tout le reste.
Enfin, ce ne sont même pas quelques euros, ce sont quelques milliers, voire quelques millions, milliards. Bien sûr que l’Amazonie ils vont la couper en deux.
GREGORY: Donc je pense qu’on comprend. Je pense que les gens sont au courant quand même que la situation n’est pas jojo comme on dit. Par contre, j’ai j’ai l’impression mais c’est mon avis et justement avoir discuté qu’il y a une prise de conscience, moi je me rencontre dans les dîners aujourd’hui. Enfin, en tout cas, cet été, c’est un vrai sujet qui revient alors qu’avant, ce n’était pas le cas. Et bon, pas que les gens changent de mode de vie, mais en tout cas, ils se posent des questions. Il y a du jugement social, il commence à y avoir un petit mouvement pour toi. On en est où de ce mouvement social. Est ce que tu as l’impression que ça bouge ou pas du tout? Et c’est moi qui suis dans une bulle. Ce qui est possible aussi.
THOMAS: Alors c’est bien que tu m’en parles parce qu’enfin, moi, j’ai un peu une bulle aussi d’écolo. Je fais attention à ce que quand tu vois des amis qui sont conscients du climat depuis quelques années, bon, en fait l’accumulation des canicules et de ce qui se passe, ils savent pourquoi. J’ai été interrogé par Le Monde, entre autres cet été et savoir est ce qu’il y a enfin une vraie prise de conscience? Je suis un peu moins enthousiaste que d’autres personnes à dire. En fait, on en parle et ça a fait l’actualité parce que ça brûlait. Ou typiquement les images du Pakistan. Ce sont des images qui choquent. Mais en fait, dans la prise de conscience, moi je ne la vois pas. Elle y est. C’est progressif, mais on est encore à des kilomètres de ce qu’il faudrait, évidemment. Donc j’attends de voir que là, les canicules passent et voir ce qui est eux. Le traitement médiatique va suivre et surtout ce qui a beaucoup manqué je trouve. Déjà, c’est de faire le lien, typiquement les mégas feux. Ce qui s’est passé dans les Landes cet été et d’autres événements, en tout cas pour l’attribution aux cinq autres choses. Mais savoir si c’est de la faute ou pas du changement climatique, mais en tout cas évoquer qu’en tendance, ce sera ça et ensuite dire pourquoi ça arrive. Et ça, c’est même pas 10 %. Des fois où ça a été évoqué, ce n’est pas évoqué alors qu’on sait pourquoi. C’est parce qu’on consomme des énergies fossiles et ça, ce n’est pas suffisamment rappelé. Je vais citer quelqu’un de ma famille ou de ma proche famille qui, cet été, par exemple, on était dans le sud de la France et s’est plaint des chaleurs. Et il disait j’en ai marre de la chaleur. L’été prochain, je vais dans la montagne, j’en ai marre qu’il fasse chaud et donc moi je l’ai regardé tranquillement dans les yeux en me disant mais tu pars où déjà. Ça voulait dire en gros tu vas ou dans un ou deux mois et ils partent à l’étranger. Ils prennent l’avion plusieurs fois et en fait, ce lien entre tes loisirs ou tes activités et les conséquences n’est toujours pas fait, en tout cas dans. Enfin, tu vois dans la majorité pour la majorité des français.
Et peut être pas pour Mbappé non plus.
GREGORY: On en a, on en a un tout petit peu parlé que ça a été, ça a été ensuite, je pense éteint par la reine d’Angleterre et Boris Eltsine. Du coup, on n’en parle plus. Mais c’est intéressant ce qui s’est passé. Néanmoins, ça reste intéressant parce qu’il y a eu une réaction. Enfin, je veux dire bon Mbappé. Voilà, clairement, il y a eu une réaction. Pas forcément super, mais ça a généré du débat. J’ai même des gens qui ont été étonnés d’ailleurs, qui ont défendu Mbappé en commentaire.
THOMAS: Ils disaient quoi?
GREGORY: Ils disaient En gros le problème, il est systémique. Ce ne sont pas les jets privés de Mbappé qui changent quoi que ce soit. Les jets en l’occurrence du PSG, de Mbappé tout seul. Et puis le deuxième argument, c’est mais t’imagines Mbappé ? Je ne sais pas. Moi je connais rien en foot. Donc tu vois les joueurs hyper connus qui sont dans une gare, il faudrait tellement de flics et tout bloquer que ça consommerait autant de CO2 que pour un athlète. J
THOMAS: Je vais répondre à ça rapidement. La SNCF en fait peut aménager et donc c’est possible. Il y a des stars dans d’autres pays en tout cas qui le font. Je prends l’exemple de Liverpool qui est un des plus grands clubs d’Europe, qui a gagné la Ligue des champions dans les deux dernières années. Ils ont pris le train récemment pour un match de championnat, donc six. Eux, qui sont des stars mondiales, arrivent à le faire. On peut certainement le faire, même si c’est pas le même pays. On peut certainement le faire aussi chez nous. Et puis ils peuvent prendre le bus au lieu de prendre un jet privé pour un Paris Lille ou Paris Nantes, tu peux prendre un bus. Tu vois donc évidemment que c’est faisable. Enfin, l’autre excuse, la première excuse de dire ce n’est pas de leur faute, c’est le système. Ça c’est un sport national, voire international de toujours pointé du doigt. C’est pas moi, c’est de la faute de l’autre. Ce truc-là est plutôt vrai quand c’est un Français qui est et qui n’a pas forcément les moyens. Tu vois t’es à peine au SMIC. Le poids de la responsabilité du changement climatique, ce n’est pas à toi qu’on demande de changer tout le système.
GREGORY: Pourtant, c’est ce que fait le gouvernement français.
THOMAS: Je ne me lance pas tout de suite, on va en parler, on va en parler, on va en parler. Mais là, en l’occurrence, à me taper à je ne sais plus 50 ou 60 millions de followers. Il le sait qu’il a une responsabilité, comme tous les sportifs qui ont cette aura-là, comme un chanteur ou une chanteuse. C’est exactement la même chose. Et pareil pour les politiques, ce sont les influenceurs au sens large. Ça ne vend pas que des crèmes à Dubaï, c’est bon, c’est, mais ce sont des gens qui ont un talent certain pour certaines choses, mais qui ont une influence. On a besoin d’eux et comme on a besoin de tout le monde.

Description de l’épisode

Thomas Wagner s’est créé une réputation en créant un blog sur la sauvegarde du vivant particulièrement bien documenté, sans bullshit et rentre dedans.
Il est également l’auteur d’un ouvrage devenu best seller “tout comprendre ou presque sur le climat” sorti aux éditions du CNRS.
Thomas fâche ceux qui sont encore dans une logique de croissance purement financière et qui s’y accrochent bec et ongles mais il a de plus en plus de fans car il est vraiment bien renseigné, il a cette capacité à rendre accessible de l’information qui peut sembler compliquée et il prend le temps de répondre aux personnes.
Je l’avais déjà reçu sur Vlan (épisode 213) mais cette fois on parle peut être un peu moins du climat et plus de sujets connexes mais qui nous touche au quotidien : l’effondrement du système dans lequel nous vivons, le mythe du credit moral, les soucis que cela peut créer au sein de sa famille ou avec ses amis.
Bref de nombreux sujets qui devraient vous parler je crois.

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Transcription partielle de l’épisode

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#232 Crise du vivant, on en est où? avec Thomas Wagner (Bon Pote)
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GRÉGORY: Écoute, c’est la rentrée et justement, je voulais qu’on fasse un épisode de rentrée. Alors, on en est où des problématiques autour du vivant? Pas que du climat. En cette rentrée 2022.
THOMAS: On en est à peu près au même endroit qu’en juin, c’est-à-dire que ce n’est pas terrible. Enfin, si tu as passé ton été en France, là, ça a été un peu un best of, voire un bingo de qui devrait nous attendre dans quelques années, à peu près chaque année. Là, on a eu vraiment tout et on a eu une sécheresse historique. On a eu les canicules, on en a eu trois. Il y a eu encore ce week end, de très fortes chaleurs dans le sud de la France. Donc, potentiellement, c’est entre trois et quatre canicules. Enfin, c’est énorme. Et j’ai un petit peu peur aussi. C’est le quatrième aléa climatique qui pourrait arriver là. En fait, il y a toutes les conditions réunies et certains scientifiques ont déjà alerté sur Twitter, entre autres, pour dire enfin, ce n’est pas impossible, il y a les conditions pour que ça arrive, ça ne veut pas dire que ça va arriver, mais il y a les conditions.
GREGORY: C’est-à-dire qu’il arrive quoi ?
THOMAS: Les épisodes cévenols? Qu’il y ait des inondations? Typiquement, tu vois ça quand ça tombe et sachant que le sol, entre autre est très sec, bon, ça va ruisseler.
GREGORY :C’est ce qui est arrivé un peu dans le sud de la France. Là, il y a eu des événements cette semaine, je crois. Des immenses inondations.
THOMAS : Oui, mais c’est rien. Ce sont encore les dommages qu’il y a eus. C’est parce que ça peut vraiment être un peu plus grave. Ce n’est pas comparable, mais ce qui se passe là au Pakistan, c’est typiquement les effets combinés. Tu sais le GIEC avait dit ça en gros, maintenant qu’il qui en tient un aléa climatique, typiquement la sécheresse ou les inondations, ça peut mener. En-tout-cas il y a l’effet combiné, c’est qu’il y ait d’autres qui suivent. Donc typiquement les feux et les inondations derrière. Et c’est ce qui arrive là, entre autre au Pakistan.
GREGORY: Et qu’est-ce qu’il se passe aussi avec l’Amazonie? Tu parles de tipping point? Oui, c’est quoi un tipping point? Déjà en français.
THOMAS: C’est un passage d’un système d’un système stable à un autre que le système est à stable, un autre état stable. Et l’exemple de l’Amazonie. Bon, là, ça fait l’actualité un peu cette semaine parce qu’il y a une nouvelle étude qui est sortie et qui a dit qu’on avait peut-être ou qu’on était en face de passer un tipping point, donc à un point de bascule climatique et justement de passer d’un état à un autre. Et en l’occurrence, l’Amazonie pourrait passer d’une forêt tropicale à une savane.
GREGORY: Comment c’est possible et comment?
THOMAS: Comment c’est possible? Ça fait des années. En-tout-cas, au moins 30 ans que t’as tous les scientifiques qui te disent Bon, il y a un risque là dessus. La déforestation évidemment. Et encore une fois, là, ce sont des décisions politiques, on sait pourquoi. Pour le soja, pour le soja entre autres, et pour d’autres matières premières, le bois, et cetera, et cetera ça continue. On a beaucoup pointé du doigt typiquement Sonara, mais il n’y a pas que lui. En fait, tu mets n’importe quel autre type à sa place, alors peut être que ça va se calmer un tout petit peu, mais c’est tout un système derrière qui a changé. Effectivement, ça s’est aggravé depuis qu’il est là (BOLSONARO), mais c’était quand même pas du tout terrible avant.
Parce que l’économie prime sur tout le reste.
Enfin, ce ne sont même pas quelques euros, ce sont quelques milliers, voire quelques millions, milliards. Bien sûr que l’Amazonie ils vont la couper en deux.
GREGORY: Donc je pense qu’on comprend. Je pense que les gens sont au courant quand même que la situation n’est pas jojo comme on dit. Par contre, j’ai j’ai l’impression mais c’est mon avis et justement avoir discuté qu’il y a une prise de conscience, moi je me rencontre dans les dîners aujourd’hui. Enfin, en tout cas, cet été, c’est un vrai sujet qui revient alors qu’avant, ce n’était pas le cas. Et bon, pas que les gens changent de mode de vie, mais en tout cas, ils se posent des questions. Il y a du jugement social, il commence à y avoir un petit mouvement pour toi. On en est où de ce mouvement social. Est ce que tu as l’impression que ça bouge ou pas du tout? Et c’est moi qui suis dans une bulle. Ce qui est possible aussi.
THOMAS: Alors c’est bien que tu m’en parles parce qu’enfin, moi, j’ai un peu une bulle aussi d’écolo. Je fais attention à ce que quand tu vois des amis qui sont conscients du climat depuis quelques années, bon, en fait l’accumulation des canicules et de ce qui se passe, ils savent pourquoi. J’ai été interrogé par Le Monde, entre autres cet été et savoir est ce qu’il y a enfin une vraie prise de conscience? Je suis un peu moins enthousiaste que d’autres personnes à dire. En fait, on en parle et ça a fait l’actualité parce que ça brûlait. Ou typiquement les images du Pakistan. Ce sont des images qui choquent. Mais en fait, dans la prise de conscience, moi je ne la vois pas. Elle y est. C’est progressif, mais on est encore à des kilomètres de ce qu’il faudrait, évidemment. Donc j’attends de voir que là, les canicules passent et voir ce qui est eux. Le traitement médiatique va suivre et surtout ce qui a beaucoup manqué je trouve. Déjà, c’est de faire le lien, typiquement les mégas feux. Ce qui s’est passé dans les Landes cet été et d’autres événements, en tout cas pour l’attribution aux cinq autres choses. Mais savoir si c’est de la faute ou pas du changement climatique, mais en tout cas évoquer qu’en tendance, ce sera ça et ensuite dire pourquoi ça arrive. Et ça, c’est même pas 10 %. Des fois où ça a été évoqué, ce n’est pas évoqué alors qu’on sait pourquoi. C’est parce qu’on consomme des énergies fossiles et ça, ce n’est pas suffisamment rappelé. Je vais citer quelqu’un de ma famille ou de ma proche famille qui, cet été, par exemple, on était dans le sud de la France et s’est plaint des chaleurs. Et il disait j’en ai marre de la chaleur. L’été prochain, je vais dans la montagne, j’en ai marre qu’il fasse chaud et donc moi je l’ai regardé tranquillement dans les yeux en me disant mais tu pars où déjà. Ça voulait dire en gros tu vas ou dans un ou deux mois et ils partent à l’étranger. Ils prennent l’avion plusieurs fois et en fait, ce lien entre tes loisirs ou tes activités et les conséquences n’est toujours pas fait, en tout cas dans. Enfin, tu vois dans la majorité pour la majorité des français.
Et peut être pas pour Mbappé non plus.
GREGORY: On en a, on en a un tout petit peu parlé que ça a été, ça a été ensuite, je pense éteint par la reine d’Angleterre et Boris Eltsine. Du coup, on n’en parle plus. Mais c’est intéressant ce qui s’est passé. Néanmoins, ça reste intéressant parce qu’il y a eu une réaction. Enfin, je veux dire bon Mbappé. Voilà, clairement, il y a eu une réaction. Pas forcément super, mais ça a généré du débat. J’ai même des gens qui ont été étonnés d’ailleurs, qui ont défendu Mbappé en commentaire.
THOMAS: Ils disaient quoi?
GREGORY: Ils disaient En gros le problème, il est systémique. Ce ne sont pas les jets privés de Mbappé qui changent quoi que ce soit. Les jets en l’occurrence du PSG, de Mbappé tout seul. Et puis le deuxième argument, c’est mais t’imagines Mbappé ? Je ne sais pas. Moi je connais rien en foot. Donc tu vois les joueurs hyper connus qui sont dans une gare, il faudrait tellement de flics et tout bloquer que ça consommerait autant de CO2 que pour un athlète. J
THOMAS: Je vais répondre à ça rapidement. La SNCF en fait peut aménager et donc c’est possible. Il y a des stars dans d’autres pays en tout cas qui le font. Je prends l’exemple de Liverpool qui est un des plus grands clubs d’Europe, qui a gagné la Ligue des champions dans les deux dernières années. Ils ont pris le train récemment pour un match de championnat, donc six. Eux, qui sont des stars mondiales, arrivent à le faire. On peut certainement le faire, même si c’est pas le même pays. On peut certainement le faire aussi chez nous. Et puis ils peuvent prendre le bus au lieu de prendre un jet privé pour un Paris Lille ou Paris Nantes, tu peux prendre un bus. Tu vois donc évidemment que c’est faisable. Enfin, l’autre excuse, la première excuse de dire ce n’est pas de leur faute, c’est le système. Ça c’est un sport national, voire international de toujours pointé du doigt. C’est pas moi, c’est de la faute de l’autre. Ce truc-là est plutôt vrai quand c’est un Français qui est et qui n’a pas forcément les moyens. Tu vois t’es à peine au SMIC. Le poids de la responsabilité du changement climatique, ce n’est pas à toi qu’on demande de changer tout le système.
GREGORY: Pourtant, c’est ce que fait le gouvernement français.
THOMAS: Je ne me lance pas tout de suite, on va en parler, on va en parler, on va en parler. Mais là, en l’occurrence, à me taper à je ne sais plus 50 ou 60 millions de followers. Il le sait qu’il a une responsabilité, comme tous les sportifs qui ont cette aura-là, comme un chanteur ou une chanteuse. C’est exactement la même chose. Et pareil pour les politiques, ce sont les influenceurs au sens large. Ça ne vend pas que des crèmes à Dubaï, c’est bon, c’est, mais ce sont des gens qui ont un talent certain pour certaines choses, mais qui ont une influence. On a besoin d’eux et comme on a besoin de tout le monde.
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