#200 Comment j’envisage le monde aujourd’hui

VLAN! Podcast
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GRÉGORY : Bonjour à toutes, bonjour à tous. Il y a, je crois, des épisodes qui sont un peu particuliers et les centaines sont toujours l’occasion de sortir un peu du cadre. Pour l’épisode 100, j’avais le plaisir de créer un épisode, je crois surprenant autant de l’humanisme avec pas mal de mes amis d’autres podcasts, et cette fois pour l’épisode 200, j’ai décidé de ne recevoir personne. C’est donc un hors série qui ne ressemble à aucun autre épisode. En fait, après quasiment cinq ans d’existence, j’ai envie de partager qui je suis ? Comment j’en suis arrivé à construire ce podcast ? Ce que j’essaye de faire ? Et surtout partager ma manière d’envisager le monde. Parce que je pense que c’est à la fin, la partie la plus intéressante, enfin j’espère.

Avant de débuter, je voudrais vous remercier profondément, pour tous vos messages et vos encouragements, car en fait, si ce podcast existe, c’est aussi grâce à vous et grâce à vos retours. Et en fait, c’est tellement d’histoires incroyables de personnes qui ont changé de vie à l’écoute de VLAN! Ce serait évidemment beaucoup trop long de toutes les raconter, mais c’est à chaque fois extrêmement bouleversant pour moi, en fait. Et je voudrais en profiter pour remercier également Pierre Henry Samion, qui m’accompagne depuis le début de ce podcast avec le studio Plink, en montant et en mixant l’intégralité des épisodes. Donc voilà, ça s’est dit peut-être que la meilleure manière de débuter, c’est de me présenter, car finalement, il n’y a plus vraiment d’introduction de podcast. Donc je ne présente plus trop ni explique ce qu’est Vlan! Donc je m’appelle Gregory. Je viens d’avoir 45 ans, je ne vais pas vous ennuyer ni avec ma carrière, ni avec tous les trucs que j’ai créés parce que vous pouvez aller sur LinkedIn pour le voir si vous le souhaitez. Mais je préfère de loin vous dire ce qui me fait vibrer en ce moment et ce pour quoi je vis. Donc, je suis un être humain jusque-là, pas trop de surprises. Je suis une personne très curieuse, je pense que vous l’avez compris. Mais c’est vrai que si un jour vous allez au restaurant avec moi, vous allez peut-être vous trouver ça agaçant parce que je regarde toujours tout ce qui se passe autour de moi. Je m’intéresse à pas mal de choses, donc, mais je ne me considère pas comme un expert. En fait, je suis toujours dans une position un peu d’étude en permanence. Et pour être sincère, je pense, et c’est valable pour vous aussi, je crois, que c’est la meilleure position à avoir. D’abord parce que ça vous donne l’autorisation de faire des erreurs. En étudiant, ce n’est pas grave. Ça permet de ne pas trop s’appuyer sur ses acquis et donc de se remettre en question, et ça, pour moi, c’est extrêmement important. Et puis, je crois tout simplement que dans l’interaction avec les autres, c’est une posture qui est beaucoup plus agréable. Je viens d’une famille plutôt modeste, d’une mère martiniquaise et d’un père bourguignon. Je me suis clairement émancipé par le travail, grâce en particulier à cette curiosité sans bornes que j’ai décris juste avant. Dans ma famille, personne n’était vraiment arrivé jusqu’au bac, ni même au lycée d’ailleurs, j’ai été élevé dans une cité de la banlieue parisienne, ni pire ni meilleur qu’aucune autre, donc, je ne me plains pas. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes qui sont devenues des amis et qui étaient plutôt bienveillants, qui m’ont empêché, si on peut dire, de tomber dans une délinquance qui aurait pu être profonde, comme des personnes que j’ai côtoyées d’assez près. Mais pour être sincère, je n’ai jamais été ni une petite frappe ni une grosse frappe, j’étais un gamin de banlieue qui allait voler de manière assez régulière parce que je n’avais pas grand-chose d’autre à faire, tout simplement. Et si je me suis sorti de tout ça et que j’ai entre guillemets, avec des gros guillemets réussis pour qu’on définisse ce que c’est que la réussite, c’est surtout grâce à des personnes qui ont pris le temps de prendre soin de moi. C’est important d’accepter de dire que ce concept du self-made-man ou woman est totalement faux. Il y a toujours des personnes sur votre chemin pour vous donner des opportunités, pour vous tendre la main, pour vous tirer vers le haut. Sans parler, évidemment, de l’endroit où vous naissez, bien sûr, parce qu’on n’a pas le même historique académique en fonction de la famille dans laquelle on est. Et ceux et celles qui pensent qu’elles ont réussi par elles-mêmes, se mentent et mentent aux autres sans doute. Ce n’est pas très grave, mais c’est important de remonter à la conscience un moment donné quand même. Déjà, on a pour la majorité d’entre nous, tous grandis en France, ce qui est une chance incroyable. Déjà, c’est un pays en guerre, c’est un pays où l’école est gratuite, etc. Ensuite, évidemment, il n’y a pas de secret, c’est le travail. Et moi, j’ai toujours été considéré comme quelqu’un d’assez dilettante par mes profs, et puis ensuite par mes boss, je pense, même si j’ai en réalité toujours très mal travaillé quand même. Et puis, il y a ce qu’on appelle la chance. La chance, c’est cette capacité à voir et à tirer profit des opportunités. Et moi, si je suis de nature très joyeuse, j’ai surtout cette capacité à voir et attraper des opportunités et à m’y accrocher et parfois, peut être un peu trop. Et c’est de cette manière que je me suis retrouvée en prépa, puis en école de commerce à saisir ma chance. Ça m’a permis ainsi de créer mon blog en 2005, alors que la tendance n’était pas encore très présente. Mais là encore, c’est un ami qui m’a conseillé de le faire et finalement, ça m’a permis de plonger dans le digital, de faire des conférences, d’aller à New York,  juste après New York, de lancer ce podcast. Et finalement, ce podcast c’est quoi? C’est justement cette volonté que j’ai de transmettre parce que pour moi, ça a été un facteur extrêmement déterminant dans mon évolution de vie qu’on me transmettre des choses. Et donc, j’essaye de rendre quelque part à travers ce podcast, que ce soit à travers les personnes que je rencontre dans la vraie vie ou maintenant pas mal de personnes que je rencontre grâce au podcast. Ce que j’aurais aimé sans doute qu’on me dise quand j’étais plus jeune et pour la majorité, vous êtes plus jeune que moi, pas tous, mais quand même. C’est qu’en fait, tout est possible en réalité, si on décide et qu’on se donne du mal. Alors après, clairement, ça dépend de là où on part et on sait plus ou moins difficile, encore une fois, c’est une question de vie, de famille et d’historique, je pense académique. Bien sûr qu’il y a une égalité de l’école en France, mais quand même, la cité française a reproduit ses élites majoritairement. Donc, il y a quand même des possibilités de faire plein de choses et je crois que souvent, on se limite soi-même pour de mauvaises raisons.

Désormais, moi, j’essaye de ralentir, de favoriser autant que je peux ma qualité de vie et je ne m’en sors pas si mal. Mais sincèrement, il y a encore pas mal de place pour être encore plus en cohérence avec moi-même et ce qui est compliqué pour moi, et en particulier quand il s’agit d’écologie. Quand je regarde mon chemin, c’est que comme je me suis émancipé par le travail, c’est très difficile pour moi de me dire là, c’est bon en fait. Mais, je crois que je suis sur la bonne voie, j’ai déjà passé pas mal de choses en réalité, mais c’est un process, évidemment. Et puis, comme sur mon podcast, je traite pas mal de sérénité, je pense que ça peut être intéressant pour vous de comprendre ce que moi j’entreprends. Évidemment, quand il s’agit de sérénité, on parle beaucoup d’équilibre. Il y a un premier équilibre, sans doute, qui est un équilibre entre son masculin et son féminin. Sans rien vous dévoiler de très croustillant parmi mes amis, j’ai sans doute 95 pour cent de femmes et en même temps, mon féminin, il n’était pas au bon endroit et mon masculin, encore moins en réalité. Désormais, je me sens beaucoup plus ancré. J’ai compris plusieurs choses. La première, c’est que la puissance ça peut être doux, et ça, c’est plutôt le côté masculin, et de l’autre qu’on pouvait prendre soin tout en se respectant soi-même, sans se mentir, et ça, c’est aussi hyper important et c’est plutôt le côté féminin. C’est aussi, évidemment, trouver un équilibre entre le bien vivre et le bien-être. Et ça, c’est un travail qu’on doit tous et toutes entreprendre, je crois. Et j’aurai certainement pas l’audace de dire que je suis arrivé quelque part. C’est, je crois, le travail d’une vie, mais j’ai conscience de mes limitations actuelles. Et si ce n’était pas le cas, évidemment, chez mes amis les plus proches, en tout cas les plus sincères, qui me rappelle à l’ordre quand je passe à côté. Évidemment, comme tout le monde, j’ai des tonnes de contradictions, des ombres, des darksides, des défauts et des biais. Et évidemment, ce podcast il intègre mes biais, puisque c’est la manière de regarder le monde qui fait que j’invite ce genre de personnes sur mon podcast, ceux et celles avec qui j’ai envie de discuter. J’ai une personne qui est assez réaliste, je crois, mais aussi extrêmement positive, et j’essaye d’avancer vers moi autant que possible. Pas vraiment dans une démarche égocentrique, mais plutôt parce que je crois que c’est important pour être mieux connecté avec les autres tout simplement. Dans tout ce que j’entreprends depuis le début de ma carrière, je pense, ce qui m’intéresse particulièrement, c’est d’apprendre et de transmettre, mais en rendant les choses extrêmement accessibles. Ça a commencé avec un blog et puis maintenant, il y a ce podcast. Donc ce podcast, il est né finalement dans cette volonté pour moi, dans ce besoin quelque part, de transmettre. Et ça a toujours été au cœur de ce que j’ai fait, et pour moi, je crois que c’est important, ça doit venir du fait que tout simplement, comme j’ai grandi, je me suis émancipé par le travail, j’essaye de permettre aussi aux personnes, peut être de s’émanciper. Je n’en sais rien, je ne sais pas très bien. VLAN, en tout cas, c’est un acte politique, parce qu’il a justement évocation à faire évoluer les consciences d’une certaine manière, c’est aussi un laboratoire pour moi parce que c’est le fruit de mon évolution. Je me concentre sur le vivant, mais ce vivant, il a de nombreuses faces et je ne crois pas du tout à une approche qui serait uniquement analytique. Je l’ai dit mille fois, mais le mot analyse sa racine en tout cas, c’est le découpé en morceaux pour pouvoir tout expliquer, ce qui est génial quand il s’agit, par exemple, de la médecine moderne. Mais à un moment donné, je crois qu’il faut rééquilibrer avec une vision qui serait holistique. Et justement, ce que j’essaie d’apporter, c’est plutôt cette vision holistique qu’une vision analytique.

Description de l’épisode

Ce podcast a près de 5 ans et ceci est le 200ème épisode. Je souhaitais donc revenir sur ces 200 épisodes et vous partager mon intime: qui je suis, ce que je ressens, ce que j’essaie de faire avec Vlan!
Pour la première fois, pas d’invité, c’est moi qui vous parle directement.
C’est un exercice difficile que je n’aime pas trop faire car je le trouve trop égocentrique et en même temps, cette mise en vulnérabilité devient une force à partir du moment ou l’on ose.
Ce podcast a beaucoup évolué depuis sa création. Si à l’origine il était centré sur le marketing, il a ensuite évolué vers la compréhension de la société et aujourd’hui, il est encore plus centré sur le bien être je crois. Le lien est au centre de tout pour moi mais vous l’avez sans doute compris: lien à soi, aux autres et à la nature.
Comment vivre sereinement dans un monde tumultueux?
Je crois que c’est ce que j’essaie de trouver pour moi même et que j’essaie de partager avec vous dans le même temps. C’est une sorte d’enquête sur tout ce qui m’intéresse, tout ce qui résonne en moi mais je ne vous en dis pas plus, je vous laisse écouter l’épisode dans lequel je raconte tout ça.

Je vous remercie aussi encore une fois pour tous vos commentaires, messages et étoiles. Surtout si vous voulez aider ce podcast, mettez des commentaires et des étoiles sur Apple Podcast, c’est l’unique manière de le faire remonter et de permettre à d’autre de le découvrir.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY : Bonjour à toutes, bonjour à tous. Il y a, je crois, des épisodes qui sont un peu particuliers et les centaines sont toujours l’occasion de sortir un peu du cadre. Pour l’épisode 100, j’avais le plaisir de créer un épisode, je crois surprenant autant de l’humanisme avec pas mal de mes amis d’autres podcasts, et cette fois pour l’épisode 200, j’ai décidé de ne recevoir personne. C’est donc un hors série qui ne ressemble à aucun autre épisode. En fait, après quasiment cinq ans d’existence, j’ai envie de partager qui je suis ? Comment j’en suis arrivé à construire ce podcast ? Ce que j’essaye de faire ? Et surtout partager ma manière d’envisager le monde. Parce que je pense que c’est à la fin, la partie la plus intéressante, enfin j’espère.

Avant de débuter, je voudrais vous remercier profondément, pour tous vos messages et vos encouragements, car en fait, si ce podcast existe, c’est aussi grâce à vous et grâce à vos retours. Et en fait, c’est tellement d’histoires incroyables de personnes qui ont changé de vie à l’écoute de VLAN! Ce serait évidemment beaucoup trop long de toutes les raconter, mais c’est à chaque fois extrêmement bouleversant pour moi, en fait. Et je voudrais en profiter pour remercier également Pierre Henry Samion, qui m’accompagne depuis le début de ce podcast avec le studio Plink, en montant et en mixant l’intégralité des épisodes. Donc voilà, ça s’est dit peut-être que la meilleure manière de débuter, c’est de me présenter, car finalement, il n’y a plus vraiment d’introduction de podcast. Donc je ne présente plus trop ni explique ce qu’est Vlan! Donc je m’appelle Gregory. Je viens d’avoir 45 ans, je ne vais pas vous ennuyer ni avec ma carrière, ni avec tous les trucs que j’ai créés parce que vous pouvez aller sur LinkedIn pour le voir si vous le souhaitez. Mais je préfère de loin vous dire ce qui me fait vibrer en ce moment et ce pour quoi je vis. Donc, je suis un être humain jusque-là, pas trop de surprises. Je suis une personne très curieuse, je pense que vous l’avez compris. Mais c’est vrai que si un jour vous allez au restaurant avec moi, vous allez peut-être vous trouver ça agaçant parce que je regarde toujours tout ce qui se passe autour de moi. Je m’intéresse à pas mal de choses, donc, mais je ne me considère pas comme un expert. En fait, je suis toujours dans une position un peu d’étude en permanence. Et pour être sincère, je pense, et c’est valable pour vous aussi, je crois, que c’est la meilleure position à avoir. D’abord parce que ça vous donne l’autorisation de faire des erreurs. En étudiant, ce n’est pas grave. Ça permet de ne pas trop s’appuyer sur ses acquis et donc de se remettre en question, et ça, pour moi, c’est extrêmement important. Et puis, je crois tout simplement que dans l’interaction avec les autres, c’est une posture qui est beaucoup plus agréable. Je viens d’une famille plutôt modeste, d’une mère martiniquaise et d’un père bourguignon. Je me suis clairement émancipé par le travail, grâce en particulier à cette curiosité sans bornes que j’ai décris juste avant. Dans ma famille, personne n’était vraiment arrivé jusqu’au bac, ni même au lycée d’ailleurs, j’ai été élevé dans une cité de la banlieue parisienne, ni pire ni meilleur qu’aucune autre, donc, je ne me plains pas. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes qui sont devenues des amis et qui étaient plutôt bienveillants, qui m’ont empêché, si on peut dire, de tomber dans une délinquance qui aurait pu être profonde, comme des personnes que j’ai côtoyées d’assez près. Mais pour être sincère, je n’ai jamais été ni une petite frappe ni une grosse frappe, j’étais un gamin de banlieue qui allait voler de manière assez régulière parce que je n’avais pas grand-chose d’autre à faire, tout simplement. Et si je me suis sorti de tout ça et que j’ai entre guillemets, avec des gros guillemets réussis pour qu’on définisse ce que c’est que la réussite, c’est surtout grâce à des personnes qui ont pris le temps de prendre soin de moi. C’est important d’accepter de dire que ce concept du self-made-man ou woman est totalement faux. Il y a toujours des personnes sur votre chemin pour vous donner des opportunités, pour vous tendre la main, pour vous tirer vers le haut. Sans parler, évidemment, de l’endroit où vous naissez, bien sûr, parce qu’on n’a pas le même historique académique en fonction de la famille dans laquelle on est. Et ceux et celles qui pensent qu’elles ont réussi par elles-mêmes, se mentent et mentent aux autres sans doute. Ce n’est pas très grave, mais c’est important de remonter à la conscience un moment donné quand même. Déjà, on a pour la majorité d’entre nous, tous grandis en France, ce qui est une chance incroyable. Déjà, c’est un pays en guerre, c’est un pays où l’école est gratuite, etc. Ensuite, évidemment, il n’y a pas de secret, c’est le travail. Et moi, j’ai toujours été considéré comme quelqu’un d’assez dilettante par mes profs, et puis ensuite par mes boss, je pense, même si j’ai en réalité toujours très mal travaillé quand même. Et puis, il y a ce qu’on appelle la chance. La chance, c’est cette capacité à voir et à tirer profit des opportunités. Et moi, si je suis de nature très joyeuse, j’ai surtout cette capacité à voir et attraper des opportunités et à m’y accrocher et parfois, peut être un peu trop. Et c’est de cette manière que je me suis retrouvée en prépa, puis en école de commerce à saisir ma chance. Ça m’a permis ainsi de créer mon blog en 2005, alors que la tendance n’était pas encore très présente. Mais là encore, c’est un ami qui m’a conseillé de le faire et finalement, ça m’a permis de plonger dans le digital, de faire des conférences, d’aller à New York,  juste après New York, de lancer ce podcast. Et finalement, ce podcast c’est quoi? C’est justement cette volonté que j’ai de transmettre parce que pour moi, ça a été un facteur extrêmement déterminant dans mon évolution de vie qu’on me transmettre des choses. Et donc, j’essaye de rendre quelque part à travers ce podcast, que ce soit à travers les personnes que je rencontre dans la vraie vie ou maintenant pas mal de personnes que je rencontre grâce au podcast. Ce que j’aurais aimé sans doute qu’on me dise quand j’étais plus jeune et pour la majorité, vous êtes plus jeune que moi, pas tous, mais quand même. C’est qu’en fait, tout est possible en réalité, si on décide et qu’on se donne du mal. Alors après, clairement, ça dépend de là où on part et on sait plus ou moins difficile, encore une fois, c’est une question de vie, de famille et d’historique, je pense académique. Bien sûr qu’il y a une égalité de l’école en France, mais quand même, la cité française a reproduit ses élites majoritairement. Donc, il y a quand même des possibilités de faire plein de choses et je crois que souvent, on se limite soi-même pour de mauvaises raisons.

Désormais, moi, j’essaye de ralentir, de favoriser autant que je peux ma qualité de vie et je ne m’en sors pas si mal. Mais sincèrement, il y a encore pas mal de place pour être encore plus en cohérence avec moi-même et ce qui est compliqué pour moi, et en particulier quand il s’agit d’écologie. Quand je regarde mon chemin, c’est que comme je me suis émancipé par le travail, c’est très difficile pour moi de me dire là, c’est bon en fait. Mais, je crois que je suis sur la bonne voie, j’ai déjà passé pas mal de choses en réalité, mais c’est un process, évidemment. Et puis, comme sur mon podcast, je traite pas mal de sérénité, je pense que ça peut être intéressant pour vous de comprendre ce que moi j’entreprends. Évidemment, quand il s’agit de sérénité, on parle beaucoup d’équilibre. Il y a un premier équilibre, sans doute, qui est un équilibre entre son masculin et son féminin. Sans rien vous dévoiler de très croustillant parmi mes amis, j’ai sans doute 95 pour cent de femmes et en même temps, mon féminin, il n’était pas au bon endroit et mon masculin, encore moins en réalité. Désormais, je me sens beaucoup plus ancré. J’ai compris plusieurs choses. La première, c’est que la puissance ça peut être doux, et ça, c’est plutôt le côté masculin, et de l’autre qu’on pouvait prendre soin tout en se respectant soi-même, sans se mentir, et ça, c’est aussi hyper important et c’est plutôt le côté féminin. C’est aussi, évidemment, trouver un équilibre entre le bien vivre et le bien-être. Et ça, c’est un travail qu’on doit tous et toutes entreprendre, je crois. Et j’aurai certainement pas l’audace de dire que je suis arrivé quelque part. C’est, je crois, le travail d’une vie, mais j’ai conscience de mes limitations actuelles. Et si ce n’était pas le cas, évidemment, chez mes amis les plus proches, en tout cas les plus sincères, qui me rappelle à l’ordre quand je passe à côté. Évidemment, comme tout le monde, j’ai des tonnes de contradictions, des ombres, des darksides, des défauts et des biais. Et évidemment, ce podcast il intègre mes biais, puisque c’est la manière de regarder le monde qui fait que j’invite ce genre de personnes sur mon podcast, ceux et celles avec qui j’ai envie de discuter. J’ai une personne qui est assez réaliste, je crois, mais aussi extrêmement positive, et j’essaye d’avancer vers moi autant que possible. Pas vraiment dans une démarche égocentrique, mais plutôt parce que je crois que c’est important pour être mieux connecté avec les autres tout simplement. Dans tout ce que j’entreprends depuis le début de ma carrière, je pense, ce qui m’intéresse particulièrement, c’est d’apprendre et de transmettre, mais en rendant les choses extrêmement accessibles. Ça a commencé avec un blog et puis maintenant, il y a ce podcast. Donc ce podcast, il est né finalement dans cette volonté pour moi, dans ce besoin quelque part, de transmettre. Et ça a toujours été au cœur de ce que j’ai fait, et pour moi, je crois que c’est important, ça doit venir du fait que tout simplement, comme j’ai grandi, je me suis émancipé par le travail, j’essaye de permettre aussi aux personnes, peut être de s’émanciper. Je n’en sais rien, je ne sais pas très bien. VLAN, en tout cas, c’est un acte politique, parce qu’il a justement évocation à faire évoluer les consciences d’une certaine manière, c’est aussi un laboratoire pour moi parce que c’est le fruit de mon évolution. Je me concentre sur le vivant, mais ce vivant, il a de nombreuses faces et je ne crois pas du tout à une approche qui serait uniquement analytique. Je l’ai dit mille fois, mais le mot analyse sa racine en tout cas, c’est le découpé en morceaux pour pouvoir tout expliquer, ce qui est génial quand il s’agit, par exemple, de la médecine moderne. Mais à un moment donné, je crois qu’il faut rééquilibrer avec une vision qui serait holistique. Et justement, ce que j’essaie d’apporter, c’est plutôt cette vision holistique qu’une vision analytique.

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