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#198 Blockchain & NFT: comprendre le phénomène avec Luc Jodet

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#198 Blockchain & NFT: comprendre le phénomène avec Luc Jodet
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GRÉGORY : On va parler d’un sujet complexe a priori, mais on va essayer de le rendre simple et agréable. On va parler des NFT, mais avant de commencer par la NFT, je voudrais peut-être qu’on différencie ce qu’on appelle le Web, le Web 2.0 et le Web 3.0, pour que les gens puissent comprendre dans quelle direction on va, puis après on parlera de la blockchain, et après, on parlera des NFT si ça te va. Est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que c’est que le web, ce qu’on sait que le Web 2? Et puis, du coup, ce qui va nous permettre de comprendre ce que c’est que le Web 3.

LUC : Bien sûr. Donc, c’est vrai quand on parle de NFT, c’est important de parler de ces trois différents Web qui sont vraiment une évolution au cours du temps. Alors pour parler du Web 3, il faudra qu’on parle un peu de blockchain, mais déjà, parlons du Web 1. Le Web 1, c’est vraiment le premier Web qui a existé, celui que même moi qui ne suis pas si vieux que c’est connu au tout début de l’internet, dans les années 90. C’était vraiment ce web où il a été que tu faisais tourner ton serveur, tu codais ton site et tout appartenait vraiment. On allait sur les sites de copains et on se parlait de site à site, c’était vraiment une vision de décentralisée, très fortement décentralisée de ses infrastructures. Le seul petit problème, c’est que c’était difficile d’accès parce qu’il fallait avoir des capacités de code, les capacités de faire tourner un serveur et donc assez rapidement, au début des années 2000, on a vu émerger des plateformes, notamment les blogs qui permettaient en trois clics de lancer un blog d’abord et plus tard, des plateformes comme un média comme Facebook, tous les réseaux sociaux. Le Web 1, c’est vraiment ou tu fais tout toi-même, le Web 2 en fait, c’est l’arrivée de cette évolution qui donnait accès à tout le monde facilement, sans avoir de capacités techniques. Le seul problème du Web 2, c’est que quand tu allais créer un blog sur blogueurs ou que tu crées ton profil sur Facebook, tu ne possédais plus tes données, tu ne possédais plus l’infrastructure. L’infrastructure, c’était blogueur, c’était Facebook qui la possédait. Tu deviens vraiment tributaire de ce que fait Facebook, donc, quand il y a des changements de règles, eh bien tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même puisque de toute façon, tu te soumets aux règles de Facebook et pas aux tiennes.

GRÉGORY : Il y a beaucoup de gens qui souffrent comme ça de leur compte Instagram, ils voient leurs comptes Instagram supprimés ou alors des changements d’algorithme, c’est-à-dire des baisses de visibilité, et ça, c’est lié au Web 2, et au fait que ce soit des plateformes.

LUC : Il y a un exemple très connu sur ça qui est le groupe Linkin Park qui, au tout début des Facebook groupes, avait une page Facebook sur laquelle ils avaient ramené toute leur communauté, et sur sur cette page ils avaient 60 millions d’utilisateurs, et ils utilisaient ça comme leur principal mode de communication avec leur communauté. Donc, quand ils voulaient communiquer avec toute leur communauté, ils balançaient un message sur le groupe et c’était envoyé aux 60 millions de followers. Un jour, Facebook décide que non, finalement ça nous embête que vous puissiez envoyer à tout le monde donc on change l’algorithme et l’algorithme ne renvoyait qu’à 5/10% de leur communauté. Donc quand ils ont envoyé un message, il y avait que 5 à 10% de la communauté y avaient accès. Et pour avoir accès au 100% de la communauté, il fallait faire du contenu subventionné, il fallait payer Facebook et ça, c’était vraiment l’exemple type de quand tu crées une communauté, alors que c’est toi qui travailles à créer cette communauté, ramener tout le monde sur ta page, et bien tu ne la possèdes pas vraiment, c’est Facebook qui te la loue et pas peu cher. Donc ça, c’est vraiment l’exemple typique de des problèmes avec le Web 2 qui sont arrivés, qu’on a très fortement aujourd’hui où vraiment tu es captif de ces plateformes. Pour arriver au Web 3, l’ambition du Web 3 c’est justement d’avoir quand même des outils qui sont relativement simples, des infrastructures qui sont faites par d’autres personnes, où on n’a pas besoin d’avoir des capacités techniques très poussées, il faut quand même un peu comprendre comment ça fonctionne, mais ce n’est pas nécessairement très difficile d’accès, et qu’il n’y ait pas besoin de faire tourner ses serveurs. Mais que tu sois le vrai propriétaire de tes données. C’est là où la blockchain rentre en compte, puisque la blockchain, pour le dire assez simplement, c’est une infrastructure qui est décentralisée, c’est-à-dire que toi, en tant que participant de l’infrastructure, tu participes à la fois à faire tourner l’infrastructure et à la maintenir, et tu es le vrai propriétaire et pas l’intermédiaire de tout ce que tu as, toutes les données que tu as, sur la blockchain.

GRÉGORY : Moi, la manière dont j’explique la blockchain en général pour les gens qui ne comprennent pas ce que c’est, ce qui est la très grande majorité. Et après, on pourra aussi se poser la question de si c’est nécessaire de comprendre ce que c’est que la blockchain d’ailleurs. Moi, je dis en fait que ce qu’on connaît du web jusqu’à aujourd’hui, c’est ce qu’on appelle la digitalisation de la communication, c’est-à-dire quand on dit digitalisation de la communication. On pense tout de suite à l’email, mais en réalité, que ce soit l’e-commerce, les réseaux sociaux, tout ce que tu disais avec le Web 2, etc, finalement, c’est de la communication et on la digitalise. La blockchain, c’est une autre partie, c’est la digitalisation de la confiance. Alors on peut envisager l’échange monétaire, typiquement le bitcoin. Mais en fait, il y a plein plein de choses qu’on peut envisager avec la digitalisation de la confiance. Je ne sais pas si ça résonne chez toi et si tu veux du coup préciser, j’essaye de l’expliquer simplement parce que sinon, c’est vrai que ce sont des explications qui sont complexes.

LUC : C’est ça. Après, pour le rendre un peu plus accessible, je dirais que la blockchain, c’est l’idée que quand on reprend le Web 2, ce qui est important chez Facebook, ce n’est pas nécessairement l’interface. En fait l’interface, c’est ce qu’on te donne gratuitement pour que tu sois facilement accès à l’époque, pour te faire venir. Ce qui a de la valeur chez Facebook, c’est le fait que les 60 millions de personnes qui ont cliqué, qui ont dit moi je veux être relié à vos informations de Linkin Park. Donc le social graph c’est tout cet arbre de différentes connexions qu’on a avec des gens, avec des groupes, avec des entreprises, des marques etc, et c’est ça qui a de la valeur. Et ça, c’est protégé de très près par ces plateformes. Ce que permet la blockchain, c’est de recréer le social graph et de faire que d’une manière décentralisée, c’est une infrastructure que tout le monde fait tourner, il n’y a pas une personne qui la contrôle, puisse exister sans que tu sois un Facebook qui dise bon bah finalement, moi, je te donne accès, je ne donne pas accès. Donc ça se passe comme tu disais, ça se réalise de différentes manières. Une toute première application, ça a été le bitcoin. Et l’idée, là, c’était qu’on avait une infrastructure décentralisée qui permettait de recréer une monnaie vraiment paire à paire, comme le billet de banque que tu as dans la poche, mais sur Internet. Donc, j’aime bien dire souvent, c’est que, en fait, on a tous des assets, on dit souvent que les bitcoins et les tokens sur la crypto sont des assets digitaux. C’est vrai, mais ce ne sont pas les seuls. Tout le monde, enfin une très grande majorité, ont déjà des essais digitaux puisque sur ton compte en banque, les euros que tu as dessus, c’est déjà assets digitaux techniquement. Il n’y a pas un billet de banque derrière physique, c’est juste un enregistrement de 1 et de 0. Sauf que ces euros que tu as sur ton compte en banque, tu as l’impression qu’ils t’appartiennent vraiment. Mais c’est toujours sous le contrôle de ta banque et ta banque peut très bien à un moment te dire “non, mais là vous ne pouvez pas sortir 10000 euros comme ça, va falloir que vous remplissiez un certain nombre de formulaires, puis revenez dans 2 jours”, donc vous n’avez pas un accès total. Ce qui a permis le Bitcoin et c’est de faire exactement la même chose que ton euro sur ton compte en banque, sauf que tu le possèdes vraiment de la même manière que tu possèdes ton billet dans ta poche. Donc ça, c’est juste sur un asset monétaire, c’est la première application. Puis après, ont commencé à venir d’autres applications, notamment grâce à une autre blockchain qui avait une vision un peu plus évoluée que Bitcoin sur le côté technique qui permet de créer une multitude d’asset et donc des assets, ça peut être un asset financier, mais ça peut aussi des assets artistiques ou de jeu. Et c’est là où le NFT justement, viennent en jeux.

Description de l’épisode

Luc Jodet est le co fondateur d’un protocole de blockchain, Arianee depuis 2018. qui a toujours été un projet dans les NFT mais en gros c’est quoi les NFT?
Beaucoup de personnes en parlent en particulier dans le monde de l’art sans trop comprendre de quoi il en retourne.
Pour comprendre les NFT, il faut savoir ce qu’est le Web 3.0 et donc le Web 1.0 et le Web 2.0 mais aussi comprendre un minimum la blockchain.
Si tous ces mots vous font peur, ne vous inquiétez pas du tout car Luc est un excellent pédagogue, vous allez donc (j’espère) tout comprendre grâce à cette discussion.
La réalité est que la blockchain est une couche basse de technologie que tout le monde n’a pas besoin de comprendre dans le detail non plus mais plutôt comprendre les applications comme les NFT dans l’art ou dans les jeux vidéos.
Après tout depuis que Facebook s’est renommé Meta, le grand public a entendu parler des metaverses et c’est précisément à cet endroit que nous allons voir pas mal de projets éclorent je crois.
Pas de panique néanmoins car nous sommes encore très tôt sur ce marché. Néanmoins, j’ai trouvé important de faire un épisode accessible sur le domaine.
En particulier après l’épisode sur le monnaie mais aussi en raison de la croissance de l’inflation que nous voyons apparaître un peu partout.

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Transcription partielle de l’épisode

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#198 Blockchain & NFT: comprendre le phénomène avec Luc Jodet
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GRÉGORY : On va parler d’un sujet complexe a priori, mais on va essayer de le rendre simple et agréable. On va parler des NFT, mais avant de commencer par la NFT, je voudrais peut-être qu’on différencie ce qu’on appelle le Web, le Web 2.0 et le Web 3.0, pour que les gens puissent comprendre dans quelle direction on va, puis après on parlera de la blockchain, et après, on parlera des NFT si ça te va. Est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que c’est que le web, ce qu’on sait que le Web 2? Et puis, du coup, ce qui va nous permettre de comprendre ce que c’est que le Web 3.

LUC : Bien sûr. Donc, c’est vrai quand on parle de NFT, c’est important de parler de ces trois différents Web qui sont vraiment une évolution au cours du temps. Alors pour parler du Web 3, il faudra qu’on parle un peu de blockchain, mais déjà, parlons du Web 1. Le Web 1, c’est vraiment le premier Web qui a existé, celui que même moi qui ne suis pas si vieux que c’est connu au tout début de l’internet, dans les années 90. C’était vraiment ce web où il a été que tu faisais tourner ton serveur, tu codais ton site et tout appartenait vraiment. On allait sur les sites de copains et on se parlait de site à site, c’était vraiment une vision de décentralisée, très fortement décentralisée de ses infrastructures. Le seul petit problème, c’est que c’était difficile d’accès parce qu’il fallait avoir des capacités de code, les capacités de faire tourner un serveur et donc assez rapidement, au début des années 2000, on a vu émerger des plateformes, notamment les blogs qui permettaient en trois clics de lancer un blog d’abord et plus tard, des plateformes comme un média comme Facebook, tous les réseaux sociaux. Le Web 1, c’est vraiment ou tu fais tout toi-même, le Web 2 en fait, c’est l’arrivée de cette évolution qui donnait accès à tout le monde facilement, sans avoir de capacités techniques. Le seul problème du Web 2, c’est que quand tu allais créer un blog sur blogueurs ou que tu crées ton profil sur Facebook, tu ne possédais plus tes données, tu ne possédais plus l’infrastructure. L’infrastructure, c’était blogueur, c’était Facebook qui la possédait. Tu deviens vraiment tributaire de ce que fait Facebook, donc, quand il y a des changements de règles, eh bien tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même puisque de toute façon, tu te soumets aux règles de Facebook et pas aux tiennes.

GRÉGORY : Il y a beaucoup de gens qui souffrent comme ça de leur compte Instagram, ils voient leurs comptes Instagram supprimés ou alors des changements d’algorithme, c’est-à-dire des baisses de visibilité, et ça, c’est lié au Web 2, et au fait que ce soit des plateformes.

LUC : Il y a un exemple très connu sur ça qui est le groupe Linkin Park qui, au tout début des Facebook groupes, avait une page Facebook sur laquelle ils avaient ramené toute leur communauté, et sur sur cette page ils avaient 60 millions d’utilisateurs, et ils utilisaient ça comme leur principal mode de communication avec leur communauté. Donc, quand ils voulaient communiquer avec toute leur communauté, ils balançaient un message sur le groupe et c’était envoyé aux 60 millions de followers. Un jour, Facebook décide que non, finalement ça nous embête que vous puissiez envoyer à tout le monde donc on change l’algorithme et l’algorithme ne renvoyait qu’à 5/10% de leur communauté. Donc quand ils ont envoyé un message, il y avait que 5 à 10% de la communauté y avaient accès. Et pour avoir accès au 100% de la communauté, il fallait faire du contenu subventionné, il fallait payer Facebook et ça, c’était vraiment l’exemple type de quand tu crées une communauté, alors que c’est toi qui travailles à créer cette communauté, ramener tout le monde sur ta page, et bien tu ne la possèdes pas vraiment, c’est Facebook qui te la loue et pas peu cher. Donc ça, c’est vraiment l’exemple typique de des problèmes avec le Web 2 qui sont arrivés, qu’on a très fortement aujourd’hui où vraiment tu es captif de ces plateformes. Pour arriver au Web 3, l’ambition du Web 3 c’est justement d’avoir quand même des outils qui sont relativement simples, des infrastructures qui sont faites par d’autres personnes, où on n’a pas besoin d’avoir des capacités techniques très poussées, il faut quand même un peu comprendre comment ça fonctionne, mais ce n’est pas nécessairement très difficile d’accès, et qu’il n’y ait pas besoin de faire tourner ses serveurs. Mais que tu sois le vrai propriétaire de tes données. C’est là où la blockchain rentre en compte, puisque la blockchain, pour le dire assez simplement, c’est une infrastructure qui est décentralisée, c’est-à-dire que toi, en tant que participant de l’infrastructure, tu participes à la fois à faire tourner l’infrastructure et à la maintenir, et tu es le vrai propriétaire et pas l’intermédiaire de tout ce que tu as, toutes les données que tu as, sur la blockchain.

GRÉGORY : Moi, la manière dont j’explique la blockchain en général pour les gens qui ne comprennent pas ce que c’est, ce qui est la très grande majorité. Et après, on pourra aussi se poser la question de si c’est nécessaire de comprendre ce que c’est que la blockchain d’ailleurs. Moi, je dis en fait que ce qu’on connaît du web jusqu’à aujourd’hui, c’est ce qu’on appelle la digitalisation de la communication, c’est-à-dire quand on dit digitalisation de la communication. On pense tout de suite à l’email, mais en réalité, que ce soit l’e-commerce, les réseaux sociaux, tout ce que tu disais avec le Web 2, etc, finalement, c’est de la communication et on la digitalise. La blockchain, c’est une autre partie, c’est la digitalisation de la confiance. Alors on peut envisager l’échange monétaire, typiquement le bitcoin. Mais en fait, il y a plein plein de choses qu’on peut envisager avec la digitalisation de la confiance. Je ne sais pas si ça résonne chez toi et si tu veux du coup préciser, j’essaye de l’expliquer simplement parce que sinon, c’est vrai que ce sont des explications qui sont complexes.

LUC : C’est ça. Après, pour le rendre un peu plus accessible, je dirais que la blockchain, c’est l’idée que quand on reprend le Web 2, ce qui est important chez Facebook, ce n’est pas nécessairement l’interface. En fait l’interface, c’est ce qu’on te donne gratuitement pour que tu sois facilement accès à l’époque, pour te faire venir. Ce qui a de la valeur chez Facebook, c’est le fait que les 60 millions de personnes qui ont cliqué, qui ont dit moi je veux être relié à vos informations de Linkin Park. Donc le social graph c’est tout cet arbre de différentes connexions qu’on a avec des gens, avec des groupes, avec des entreprises, des marques etc, et c’est ça qui a de la valeur. Et ça, c’est protégé de très près par ces plateformes. Ce que permet la blockchain, c’est de recréer le social graph et de faire que d’une manière décentralisée, c’est une infrastructure que tout le monde fait tourner, il n’y a pas une personne qui la contrôle, puisse exister sans que tu sois un Facebook qui dise bon bah finalement, moi, je te donne accès, je ne donne pas accès. Donc ça se passe comme tu disais, ça se réalise de différentes manières. Une toute première application, ça a été le bitcoin. Et l’idée, là, c’était qu’on avait une infrastructure décentralisée qui permettait de recréer une monnaie vraiment paire à paire, comme le billet de banque que tu as dans la poche, mais sur Internet. Donc, j’aime bien dire souvent, c’est que, en fait, on a tous des assets, on dit souvent que les bitcoins et les tokens sur la crypto sont des assets digitaux. C’est vrai, mais ce ne sont pas les seuls. Tout le monde, enfin une très grande majorité, ont déjà des essais digitaux puisque sur ton compte en banque, les euros que tu as dessus, c’est déjà assets digitaux techniquement. Il n’y a pas un billet de banque derrière physique, c’est juste un enregistrement de 1 et de 0. Sauf que ces euros que tu as sur ton compte en banque, tu as l’impression qu’ils t’appartiennent vraiment. Mais c’est toujours sous le contrôle de ta banque et ta banque peut très bien à un moment te dire “non, mais là vous ne pouvez pas sortir 10000 euros comme ça, va falloir que vous remplissiez un certain nombre de formulaires, puis revenez dans 2 jours”, donc vous n’avez pas un accès total. Ce qui a permis le Bitcoin et c’est de faire exactement la même chose que ton euro sur ton compte en banque, sauf que tu le possèdes vraiment de la même manière que tu possèdes ton billet dans ta poche. Donc ça, c’est juste sur un asset monétaire, c’est la première application. Puis après, ont commencé à venir d’autres applications, notamment grâce à une autre blockchain qui avait une vision un peu plus évoluée que Bitcoin sur le côté technique qui permet de créer une multitude d’asset et donc des assets, ça peut être un asset financier, mais ça peut aussi des assets artistiques ou de jeu. Et c’est là où le NFT justement, viennent en jeux.

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