#194 Comprendre l’époque à travers les textes sacrés avec Annick de Souzenelle

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#194 Comprendre l'époque à travers les textes sacrés avec Annick de Souzenelle
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GRÉGORY :Je suis ravi d’être là avec vous. Vous avez écrit récemment un livre qui s’appelle Le grand retournement. Je pense qu’en ce moment, les personnes qui nous écoutent savent qu’elles sont un peu perdues. On est dans une sorte de crispation, donc il y a beaucoup de peurs qui remontent. Pour vous, c’est l’expression de quoi ce grand retournement ? Qu’est-ce qu’on est en train de traverser ?

ANNICK : Vous savez, je n’ai pas inventé le mot. En vérité, je suis une amoureuse des textes bibliques, mais ma connaissance de l’hébreu m’a permis de découvrir une traduction bien souvent très infantile ou bien une traduction juste, mais insuffisante et qui ne pouvait pas être comprise au temps où on lisait les textes autrefois. Alors qu’aujourd’hui, où les évènements se précipitent tout à coup, ces textes-là se révèlent à nous. Il y a une sorte de levée de voile, si vous voulez qui est quelque chose de tout à fait émouvant aujourd’hui sur beaucoup de choses et en particulier sur ces textes bibliques. Donc, mon travail m’a permis de les traduire un peu autrement et c’est là où j’ai vu que nous vivions à l’heure actuelle quelque chose que l’on peut appeler, en effet, un grand retournement. Vous savez, je suis une mère de famille, j’ai attendu un bébé, des bébés même. Et je sais, comme toute femme, que pendant les six premiers mois de la grossesse, l’enfant se développe sur le plan anatomique et physiologique. À la fin du sixième mois, il est achevé et à partir du septième mois, il y a un retournement dans le ventre de la mère et il vit trois autres mois dont on ne sait pas très bien pourquoi. Et moi, j’avais l’intuition depuis longtemps que pendant ces trois derniers mois, l’enfant recevait une information d’un ordre totalement différent concernant son être, un être beaucoup plus profond, beaucoup plus subtil, qui lui permettait, au bout de neuf mois, de pouvoir venir au monde avec non seulement la possibilité de développer tout son être animal, mais aussi un jour, de développer son être divin. Car je crois que les trois derniers mois de gestation ont concerné pour l’enfant à recevoir une information d’ordre divin, de cet ordre qui est appelé à devenir lui-même. Tout à coup quand nous avons été pris, même avant le covid, j’ai vu ce qui se jouait dans le monde, j’ai vu l’humanité comme étant un grand fétus dans le ventre cosmique, vivant des mois de gestation. Et dans la Bible, tout me dis que nous avons vécu le sixième mois de gestation au moment de la naissance du Christ. Marie a reçu la visite de l’ange au sixième mois de l’année. Elle est allée voir sa cousine Elisabeth, qui était enceinte de six mois, enfin, si nous ne comprenons pas qu’il s’agit du 6, on ne comprend pas grand-chose. J’ai aussi en m’appuyant sur d’autres textes, vu que ces mois de gestation correspondaient à 2100 ans de la vie historique. Et nous sommes deux cents ans plus tard et nous entrons dans le septième mois de gestation. Et dans ce septième mois de gestation, il y a un retournement total qui se joue dans le monde et qui correspond à ce retournement du septième mois de gestation dans le ventre d’une maman. Parce que nous, comme nous allons commencer de vivre une information qui ne concerne plus notre anatomie physiologique, l’homme est devenu un homme, il est sorti de l’animal ça y est, c’est fait, mais il reste un animal dans sa façon d’agir. Et aujourd’hui, c’est au contraire une information d’ordre divin qu’il reçoit et qui va faire de lui un homme totalement autre, je dis homme et femme, bien sûr. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que j’ajoute exprès le mot femme, parce qu’il y a aussi une redécouverte de la femme, étant donné que la bible, les traducteurs de la Bible ont totalement confondu la femme que je suis, avec le féminin des profondeurs qu’est l’inconscient. Quand il nous est dit d’épouser dans le début de la Genèse, que l’homme a épousé son Isha, ce n’est pas l’homme qui a épousé la femme parce qu’il n’est pas encore d’ordre animal où il est sorti de l’ordre animal, c’est tout être humain qui est appelé à épouser son inconscient, à pénétrer son inconscient et à réaliser les énergies potentielles qui sont là et qui sont d’une richesse incroyable. Mais quand l’homme ne sait pas que ce féminin est là, qu’il ne sait pas qu’il a cette richesse potentielle, eh bien, c’est la richesse potentielle en question qui agit à sa place, c’est-à-dire que c’est l’inconscient qui agit à sa place. Et aujourd’hui, la plupart des êtres humains vivent uniquement en fonction de leur inconscient. Alors, il y a un progrès qui a été fait depuis un siècle, environ un peu plus d’un siècle, où l’on a commencé de découvrir l’inconscient, seulement un siècle, c’est ce n’est pas très long, où l’on travaille sur ce sujet, mais dans la mesure où le monde divin a été identifié aux Églises, on est resté dans quelque chose de moraliste et d’insupportable, alors qu’aujourd’hui, les églises s’effondrent, heureusement, un petit peu et je dis heureusement attention, je suis très respectueuse de l’Église telle qu’elle devrait être. Mais ce qu’on en fait les hommes est tout à fait bien souvent navrant. Et justement, en avoir fait un code moral est une catastrophe. Alors que l’Église aurait dû apprendre justement à cet Adam que nous sommes tous aussi hommes que femmes, à épouser son féminin intérieur. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais que ça me semble d’une priorité extraordinaire. Alors, ce qui est intéressant dans l’étude que j’ai faite à partir de la Bible, c’est que les patriarches qui symbolisent ces différents mois de gestation sont sans femmes, comme si le monde de la femme était exclu. Et à partir du septième mois, celui qui préside à ce septième mois, prend 2 femmes. Et voilà que le féminin réapparaît. Et nous sommes aujourd’hui à l’heure où ce monde du féminin réapparaît. Mais il réapparaît malheureusement trop en réactionnel, en outrance, et je ne suis pas du tout d’accord avec bien des choses qui se réclament du monde féminin. Mais si véritablement le monde féminin retrouve sa véritable place, alors je crois que nous allons vers des jours très, très importants, très beau parce que le féminin est lié justement, tout ce monde féminin intérieur est lié à tout ce potentiel divin, divin qui est en nous.

GRÉGORY : Alors il y a beaucoup de choses sur lesquelles j’ai envie de réagir d’abord. Vous parlez des religions, de la Bible, mais quand on vous écoute par ailleurs, vous faites un peu, vous passez un peu de dogme. Ce n’est pas très dogmatique, votre manière d’envisager la religion, elle n’est pas dogmatique et en plus, vous vous êtes intéressée à la Bible, mais aussi à la religion juive, etc. Vous êtes vraiment intéressé à toutes les religions, je ne sais pas pour le Coran, mais j’imagine ? Ce que j’aimerais comprendre avant qu’on aille sur le féminin parce qu’évidemment ça m’intéresse et vous avez écrit un livre dessus. Ce que j’aimerais comprendre, c’est quels sont les messages sortis des dogmes des différentes religions. J’ai l’impression que ça se réunit. Finalement, le message, il est quasiment 1. Et quel est ce message ?

ANNICK : Le message essentiel, c’est que Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu. L’homme est appelé à une déification et c’est tout le sens du christianisme. Le Christ s’incarne aujourd’hui où les physiciens viennent nous conforter en nous disant qu’il n’y a plus de discontinuité entre la matière et l’esprit. Ce n’est donc pas du tout une folie de penser que Dieu s’incarne pour que l’homme se déifie.

Description de l’épisode

Annick de Souzenelle a 99 ans, est anthropologue spirituelle. C’est une autrice très particulière qui s’est intéressée aux textes sacrés mais les a déshabillé des dogmes que les hommes (je ne mets pas de majuscule volontairement) ont créé.
C’est ma thérapeute qui me l’a fait découvrir et a insisté pour que je puisse l’enregistrer afin de diffuser ses messages et grand bien l’en a pris.
D’abord parce que j’adore avoir des conversations avec des personnes âgées et recueillir ce qu’elles ont appris de la vie et sur le chemin.
Je ne suis pas baptisé et je n’ai jamais vraiment étudié les textes sacrés, j’étais donc très intéressé pour comprendre ce qu’elle en avait compris et comment ces textes pouvaient nous aider à mieux traverser cette période tumultueuse.
Elle a écrit plus d’une vingtaine d’ouvrages mais 2 m’ont particulièrement marqué “le féminin de l’être” et le dernier, “le grand retournement”.
J’étais curieux de comprendre la place du féminin dans sa vision des choses mais aussi de saisir ce qu’elle nomme le “grand retournement”.

Nous parlons ensemble des crises à venir, de l’arbre de la connaissance, de courage, d’amour, de verticalité, d’horizontalité mais aussi de la peur de la mort et évidemment de spiritualité.
Evidemment, nous verrons que tous les textes sacrés portent, finalement, les mêmes messages.

Une discussion qui pourra en surprendre plusieurs bien sur mais qui vous amenera, je l’espère, sur un autre champs, peut être une compréhension différente de ce que nous traversons.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY :Je suis ravi d’être là avec vous. Vous avez écrit récemment un livre qui s’appelle Le grand retournement. Je pense qu’en ce moment, les personnes qui nous écoutent savent qu’elles sont un peu perdues. On est dans une sorte de crispation, donc il y a beaucoup de peurs qui remontent. Pour vous, c’est l’expression de quoi ce grand retournement ? Qu’est-ce qu’on est en train de traverser ?

ANNICK : Vous savez, je n’ai pas inventé le mot. En vérité, je suis une amoureuse des textes bibliques, mais ma connaissance de l’hébreu m’a permis de découvrir une traduction bien souvent très infantile ou bien une traduction juste, mais insuffisante et qui ne pouvait pas être comprise au temps où on lisait les textes autrefois. Alors qu’aujourd’hui, où les évènements se précipitent tout à coup, ces textes-là se révèlent à nous. Il y a une sorte de levée de voile, si vous voulez qui est quelque chose de tout à fait émouvant aujourd’hui sur beaucoup de choses et en particulier sur ces textes bibliques. Donc, mon travail m’a permis de les traduire un peu autrement et c’est là où j’ai vu que nous vivions à l’heure actuelle quelque chose que l’on peut appeler, en effet, un grand retournement. Vous savez, je suis une mère de famille, j’ai attendu un bébé, des bébés même. Et je sais, comme toute femme, que pendant les six premiers mois de la grossesse, l’enfant se développe sur le plan anatomique et physiologique. À la fin du sixième mois, il est achevé et à partir du septième mois, il y a un retournement dans le ventre de la mère et il vit trois autres mois dont on ne sait pas très bien pourquoi. Et moi, j’avais l’intuition depuis longtemps que pendant ces trois derniers mois, l’enfant recevait une information d’un ordre totalement différent concernant son être, un être beaucoup plus profond, beaucoup plus subtil, qui lui permettait, au bout de neuf mois, de pouvoir venir au monde avec non seulement la possibilité de développer tout son être animal, mais aussi un jour, de développer son être divin. Car je crois que les trois derniers mois de gestation ont concerné pour l’enfant à recevoir une information d’ordre divin, de cet ordre qui est appelé à devenir lui-même. Tout à coup quand nous avons été pris, même avant le covid, j’ai vu ce qui se jouait dans le monde, j’ai vu l’humanité comme étant un grand fétus dans le ventre cosmique, vivant des mois de gestation. Et dans la Bible, tout me dis que nous avons vécu le sixième mois de gestation au moment de la naissance du Christ. Marie a reçu la visite de l’ange au sixième mois de l’année. Elle est allée voir sa cousine Elisabeth, qui était enceinte de six mois, enfin, si nous ne comprenons pas qu’il s’agit du 6, on ne comprend pas grand-chose. J’ai aussi en m’appuyant sur d’autres textes, vu que ces mois de gestation correspondaient à 2100 ans de la vie historique. Et nous sommes deux cents ans plus tard et nous entrons dans le septième mois de gestation. Et dans ce septième mois de gestation, il y a un retournement total qui se joue dans le monde et qui correspond à ce retournement du septième mois de gestation dans le ventre d’une maman. Parce que nous, comme nous allons commencer de vivre une information qui ne concerne plus notre anatomie physiologique, l’homme est devenu un homme, il est sorti de l’animal ça y est, c’est fait, mais il reste un animal dans sa façon d’agir. Et aujourd’hui, c’est au contraire une information d’ordre divin qu’il reçoit et qui va faire de lui un homme totalement autre, je dis homme et femme, bien sûr. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que j’ajoute exprès le mot femme, parce qu’il y a aussi une redécouverte de la femme, étant donné que la bible, les traducteurs de la Bible ont totalement confondu la femme que je suis, avec le féminin des profondeurs qu’est l’inconscient. Quand il nous est dit d’épouser dans le début de la Genèse, que l’homme a épousé son Isha, ce n’est pas l’homme qui a épousé la femme parce qu’il n’est pas encore d’ordre animal où il est sorti de l’ordre animal, c’est tout être humain qui est appelé à épouser son inconscient, à pénétrer son inconscient et à réaliser les énergies potentielles qui sont là et qui sont d’une richesse incroyable. Mais quand l’homme ne sait pas que ce féminin est là, qu’il ne sait pas qu’il a cette richesse potentielle, eh bien, c’est la richesse potentielle en question qui agit à sa place, c’est-à-dire que c’est l’inconscient qui agit à sa place. Et aujourd’hui, la plupart des êtres humains vivent uniquement en fonction de leur inconscient. Alors, il y a un progrès qui a été fait depuis un siècle, environ un peu plus d’un siècle, où l’on a commencé de découvrir l’inconscient, seulement un siècle, c’est ce n’est pas très long, où l’on travaille sur ce sujet, mais dans la mesure où le monde divin a été identifié aux Églises, on est resté dans quelque chose de moraliste et d’insupportable, alors qu’aujourd’hui, les églises s’effondrent, heureusement, un petit peu et je dis heureusement attention, je suis très respectueuse de l’Église telle qu’elle devrait être. Mais ce qu’on en fait les hommes est tout à fait bien souvent navrant. Et justement, en avoir fait un code moral est une catastrophe. Alors que l’Église aurait dû apprendre justement à cet Adam que nous sommes tous aussi hommes que femmes, à épouser son féminin intérieur. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais que ça me semble d’une priorité extraordinaire. Alors, ce qui est intéressant dans l’étude que j’ai faite à partir de la Bible, c’est que les patriarches qui symbolisent ces différents mois de gestation sont sans femmes, comme si le monde de la femme était exclu. Et à partir du septième mois, celui qui préside à ce septième mois, prend 2 femmes. Et voilà que le féminin réapparaît. Et nous sommes aujourd’hui à l’heure où ce monde du féminin réapparaît. Mais il réapparaît malheureusement trop en réactionnel, en outrance, et je ne suis pas du tout d’accord avec bien des choses qui se réclament du monde féminin. Mais si véritablement le monde féminin retrouve sa véritable place, alors je crois que nous allons vers des jours très, très importants, très beau parce que le féminin est lié justement, tout ce monde féminin intérieur est lié à tout ce potentiel divin, divin qui est en nous.

GRÉGORY : Alors il y a beaucoup de choses sur lesquelles j’ai envie de réagir d’abord. Vous parlez des religions, de la Bible, mais quand on vous écoute par ailleurs, vous faites un peu, vous passez un peu de dogme. Ce n’est pas très dogmatique, votre manière d’envisager la religion, elle n’est pas dogmatique et en plus, vous vous êtes intéressée à la Bible, mais aussi à la religion juive, etc. Vous êtes vraiment intéressé à toutes les religions, je ne sais pas pour le Coran, mais j’imagine ? Ce que j’aimerais comprendre avant qu’on aille sur le féminin parce qu’évidemment ça m’intéresse et vous avez écrit un livre dessus. Ce que j’aimerais comprendre, c’est quels sont les messages sortis des dogmes des différentes religions. J’ai l’impression que ça se réunit. Finalement, le message, il est quasiment 1. Et quel est ce message ?

ANNICK : Le message essentiel, c’est que Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu. L’homme est appelé à une déification et c’est tout le sens du christianisme. Le Christ s’incarne aujourd’hui où les physiciens viennent nous conforter en nous disant qu’il n’y a plus de discontinuité entre la matière et l’esprit. Ce n’est donc pas du tout une folie de penser que Dieu s’incarne pour que l’homme se déifie.

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