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#174 Dépasser l’idéologie végétarienne pour mieux comprendre notre alimentation avec Hugo Clément

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#174 Dépasser l'idéologie végétarienne pour mieux comprendre notre alimentation avec Hugo Clément
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GRÉGORY: On va parler de pas mal de sujets. Tu t’es beaucoup positionné sur le végétarisme. J’aimerais comprendre, parmi toutes les raisons pour lesquelles on mange moins de viande aujourd’hui, ce qui est une réalité, c’est laquelle toi qui t’as touché et qui t’a donné vraiment envie de passer d’un état d’omnivore à un état de végétarien.

HUGO : C’est vrai que moi je mangeais beaucoup de viande et beaucoup de poisson, surtout beaucoup de poisson d’ailleurs, parce que mon père fait de la chasse sous-marine. Donc depuis que je suis tout petit, avec mes frères et sœurs, on a été habitué à manger le poisson qu’il allait pêcher. C’est un changement qui s’est fait progressivement. Je n’ai jamais été, pendant mon adolescence ou le début de la vingtaine, particulièrement intéressé par ces questions-là. C’est un truc qui me passait un peu au-dessus de la tête, la question animale. Je pouvais d’ailleurs faire partie des gens qui se moquaient même des végétariens ou des véganes, avec les moqueries habituelles qu’on connaît. En fait, c’est à travers mon métier que j’ai évolué là-dessus, à travers les reportages qui m’ont amené à être confronté à l’élevage intensif, aux gens qui travaillent dans les abattoirs, aux ravages de la pêche dans certains endroits du monde. Petit à petit, ce sont des couches qui se sont accumulées et qui m’ont poussé à me renseigner sur la question, à acheter des bouquins, à lire des études sur l’impact de l’élevage intensif sur l’environnement, la biodiversité, à me renseigner sur l’intelligence, les capacités cognitives, les émotions des espèces qu’on exploite pour la nourriture. Et voilà, petit à petit, ça a fait son chemin. Il n’y a pas eu un événement particulier, il n’y a pas eu une image, il n’y a pas eu une vidéo de L214, ça n’a pas été ça le déclic. Mais ce sont pleins de petites choses qui se sont accumulées progressivement et qui m’ont fait me dire voilà, j’ai plus envie de participer à ça et et j’ai envie d’être en cohérence avec ce que je pense, à savoir que ce n’est pas normal ce qui se passe aujourd’hui dans les élevages intensifs, ce n’est pas normal ce qui se passe dans les abattoirs. Si je peux m’en passer, eh bien il faut que j’essaye de m’en passer quoi. C’est vraiment un cheminement personnel et c’est pour ça que le premier bouquin que j’ai écrit, qui s’appelle Comment j’ai arrêté de manger les animaux, je l’ai vraiment mis à la première personne et je n’ai pas voulu faire un livre qui se serait appelé “Pourquoi vous devez arrêter de manger les animaux ?”, parce que je n’ai pas du tout l’impression d’être légitime pour dire aux gens ce qu’ils doivent faire. Déjà parce que pendant la grande majorité de ma vie, j’ai mangé de la viande et du poisson en grande quantité sans me poser de questions. Donc, ça serait quand même malvenu, cinq ans après mon végétarisme, d’expliquer aux gens ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire. Et puis en plus, je pense que ça relève vraiment de la prise de conscience personnelle et du cheminement personnel, chacun doit adapter ses choix à ce qu’il estime être juste. Et je pense qu’on peut agir pour la cause animale sans forcément être végétarien ou végan. On peut réduire sa consommation, on peut changer sa consommation sans supprimer totalement la consommation de produits animaux et ce n’est pas pour autant que ce n’est pas bien ou c’est insuffisant. Je pense qu’il y a différentes manières d’agir et qu’il faut encourager toutes les actions qui vont dans le bon sens, que ce soit une simple réduction, que ce soit un arrêt total de la consommation de produits animaux, etc, je pense que chacun doit être encouragé et il faut éviter de faire la course à la pureté, c’est-à-dire qui est le plus pur, qui est le meilleur défenseur des animaux, parce que sinon on se coupe d’une grande partie des gens alors qu’une grande partie des gens se soucient du bien-être des animaux. D’ailleurs, c’est une question fondamentale pour moi, je pense, pour réduire l’exploitation animale, pour réduire les souffrances des animaux, il faut d’abord répondre à la question qui est “pourquoi on continue à exploiter les animaux, à les faire souffrir alors qu’on est contre le fait de faire souffrir des animaux ?”, c’est ça vraiment la question centrale. La grande majorité des gens aujourd’hui, en tout cas en France, sont opposés à la souffrance animale, ne sont pas d’accord avec le fait qu’on fasse souffrir des animaux. D’ailleurs, quand ils sont témoins d’un acte de maltraitance sous leurs yeux, sur un chien ou même sur un animal d’un autre type, la plupart des gens vont réagir, vont être scandalisés, vont s’opposer à ce qu’ils voient. Et pourtant, on continue collectivement, à travers nos choix de consommation, d’encourager un système, à savoir l’élevage intensif, qui par nature fait souffrir les animaux puisqu’il place ces animaux dans des conditions qui sont incompatibles avec les besoins biologiques primaires de leur espèce. Quand on met des dizaines de milliers de poulets dans un hangar, quand on met des centaines de cochons dans des enclos minuscules, ces animaux ne peuvent pas être heureux. Ces animaux sont maltraités de manière systémique. Ça ne veut pas dire que les éleveurs sont des gens qui maltraitent les animaux, ça ne veut pas dire que Michel, l’éleveur qui s’occupe de ces cochons, est un salaud, est quelqu’un qui maltraite les animaux. Même si Michel, l’éleveur de cochons, est quelqu’un de bien, est un homme bon qui s’occupe du mieux qu’il peut de ces animaux, le système dans lequel il se trouve fait que la maltraitance est inévitable parce qu’on pousse les éleveurs à produire toujours plus de viande pour toujours moins chère et ça implique que les animaux ne sont pas du tout considérés pour ce qu’ils sont, à savoir des êtres sensibles. Donc, pour répondre au problème de l’exploitation animale, au paradoxe de l’exploitation animale, c’est-à-dire qu’on aime les animaux, mais on continue à les faire souffrir, il faut répondre à la question : pourquoi on continue à les exploiter aujourd’hui ? À faire partie d’un système qui les exploitent, alors qu’on est contre cette exploitation et cette souffrance.

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Description de l’épisode

Hugo Clément est un journaliste engagé que vous connaissez sans doute. Il a, entre autre, écrit “Comment j’ai arrêté de manger les animaux” et nous allons aborder ensemble ce sujet épineux du végétarisme.
Evidemment, nous ne l’abordons pas d’un point de vue idéologique car je suis encore omnivore moi même et l’idée n’est pas de donner de leçons mais simplement de faire face à la réalité de nos modes de consommation aujourd’hui.
Vous n’en ressortirez pas nécessairement végétarien d’ailleurs mais peut être un peu plus en conscience avec votre nourriture du quotidien.
En effet, tout est construit (en premier lieu le terme “viande”) pour nous faire oublier qu’il s’agit de tuer des animaux malgré tout.

Hugo a un père pécheur donc loin de l’univers des végétariens mais à force de faire des reportages, il a du faire face à la réalité de la production de notre alimentation et en particulier de l’élevage intensif.
C’est comme cela qu’il est arrivé à réduire puis arrêter sa consommation de viande.
Comme l’explique Hugo, cela ne sert à rien de dire aux personnes ce qu’ils doivent faire ou pas car il s’agit nécessairement d’une prise de conscience personnelle pour bouger.
Une question centrale réside malgré tout : comment pouvons nous maintenir l’élevage intensif quand la majorité des personnes sont contre la maltraitance animale?
Bien entendu cela ne peut pas se faire sans conséquence bien sur et nous en parlons dans le détail avec Hugo.
Nous parlons aussi des barbecues sympas les amis, de la chasse de loisir, de l’intelligence des animaux et de très très nombreux sujets.
Vous devriez apprendre beaucoup de choses en écoutant cet épisode sans jamais être caricatural.

Il fait également référence au livre de Romain Espinoza “comment sauver les animaux.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY: On va parler de pas mal de sujets. Tu t’es beaucoup positionné sur le végétarisme. J’aimerais comprendre, parmi toutes les raisons pour lesquelles on mange moins de viande aujourd’hui, ce qui est une réalité, c’est laquelle toi qui t’as touché et qui t’a donné vraiment envie de passer d’un état d’omnivore à un état de végétarien.

HUGO : C’est vrai que moi je mangeais beaucoup de viande et beaucoup de poisson, surtout beaucoup de poisson d’ailleurs, parce que mon père fait de la chasse sous-marine. Donc depuis que je suis tout petit, avec mes frères et sœurs, on a été habitué à manger le poisson qu’il allait pêcher. C’est un changement qui s’est fait progressivement. Je n’ai jamais été, pendant mon adolescence ou le début de la vingtaine, particulièrement intéressé par ces questions-là. C’est un truc qui me passait un peu au-dessus de la tête, la question animale. Je pouvais d’ailleurs faire partie des gens qui se moquaient même des végétariens ou des véganes, avec les moqueries habituelles qu’on connaît. En fait, c’est à travers mon métier que j’ai évolué là-dessus, à travers les reportages qui m’ont amené à être confronté à l’élevage intensif, aux gens qui travaillent dans les abattoirs, aux ravages de la pêche dans certains endroits du monde. Petit à petit, ce sont des couches qui se sont accumulées et qui m’ont poussé à me renseigner sur la question, à acheter des bouquins, à lire des études sur l’impact de l’élevage intensif sur l’environnement, la biodiversité, à me renseigner sur l’intelligence, les capacités cognitives, les émotions des espèces qu’on exploite pour la nourriture. Et voilà, petit à petit, ça a fait son chemin. Il n’y a pas eu un événement particulier, il n’y a pas eu une image, il n’y a pas eu une vidéo de L214, ça n’a pas été ça le déclic. Mais ce sont pleins de petites choses qui se sont accumulées progressivement et qui m’ont fait me dire voilà, j’ai plus envie de participer à ça et et j’ai envie d’être en cohérence avec ce que je pense, à savoir que ce n’est pas normal ce qui se passe aujourd’hui dans les élevages intensifs, ce n’est pas normal ce qui se passe dans les abattoirs. Si je peux m’en passer, eh bien il faut que j’essaye de m’en passer quoi. C’est vraiment un cheminement personnel et c’est pour ça que le premier bouquin que j’ai écrit, qui s’appelle Comment j’ai arrêté de manger les animaux, je l’ai vraiment mis à la première personne et je n’ai pas voulu faire un livre qui se serait appelé “Pourquoi vous devez arrêter de manger les animaux ?”, parce que je n’ai pas du tout l’impression d’être légitime pour dire aux gens ce qu’ils doivent faire. Déjà parce que pendant la grande majorité de ma vie, j’ai mangé de la viande et du poisson en grande quantité sans me poser de questions. Donc, ça serait quand même malvenu, cinq ans après mon végétarisme, d’expliquer aux gens ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire. Et puis en plus, je pense que ça relève vraiment de la prise de conscience personnelle et du cheminement personnel, chacun doit adapter ses choix à ce qu’il estime être juste. Et je pense qu’on peut agir pour la cause animale sans forcément être végétarien ou végan. On peut réduire sa consommation, on peut changer sa consommation sans supprimer totalement la consommation de produits animaux et ce n’est pas pour autant que ce n’est pas bien ou c’est insuffisant. Je pense qu’il y a différentes manières d’agir et qu’il faut encourager toutes les actions qui vont dans le bon sens, que ce soit une simple réduction, que ce soit un arrêt total de la consommation de produits animaux, etc, je pense que chacun doit être encouragé et il faut éviter de faire la course à la pureté, c’est-à-dire qui est le plus pur, qui est le meilleur défenseur des animaux, parce que sinon on se coupe d’une grande partie des gens alors qu’une grande partie des gens se soucient du bien-être des animaux. D’ailleurs, c’est une question fondamentale pour moi, je pense, pour réduire l’exploitation animale, pour réduire les souffrances des animaux, il faut d’abord répondre à la question qui est “pourquoi on continue à exploiter les animaux, à les faire souffrir alors qu’on est contre le fait de faire souffrir des animaux ?”, c’est ça vraiment la question centrale. La grande majorité des gens aujourd’hui, en tout cas en France, sont opposés à la souffrance animale, ne sont pas d’accord avec le fait qu’on fasse souffrir des animaux. D’ailleurs, quand ils sont témoins d’un acte de maltraitance sous leurs yeux, sur un chien ou même sur un animal d’un autre type, la plupart des gens vont réagir, vont être scandalisés, vont s’opposer à ce qu’ils voient. Et pourtant, on continue collectivement, à travers nos choix de consommation, d’encourager un système, à savoir l’élevage intensif, qui par nature fait souffrir les animaux puisqu’il place ces animaux dans des conditions qui sont incompatibles avec les besoins biologiques primaires de leur espèce. Quand on met des dizaines de milliers de poulets dans un hangar, quand on met des centaines de cochons dans des enclos minuscules, ces animaux ne peuvent pas être heureux. Ces animaux sont maltraités de manière systémique. Ça ne veut pas dire que les éleveurs sont des gens qui maltraitent les animaux, ça ne veut pas dire que Michel, l’éleveur qui s’occupe de ces cochons, est un salaud, est quelqu’un qui maltraite les animaux. Même si Michel, l’éleveur de cochons, est quelqu’un de bien, est un homme bon qui s’occupe du mieux qu’il peut de ces animaux, le système dans lequel il se trouve fait que la maltraitance est inévitable parce qu’on pousse les éleveurs à produire toujours plus de viande pour toujours moins chère et ça implique que les animaux ne sont pas du tout considérés pour ce qu’ils sont, à savoir des êtres sensibles. Donc, pour répondre au problème de l’exploitation animale, au paradoxe de l’exploitation animale, c’est-à-dire qu’on aime les animaux, mais on continue à les faire souffrir, il faut répondre à la question : pourquoi on continue à les exploiter aujourd’hui ? À faire partie d’un système qui les exploitent, alors qu’on est contre cette exploitation et cette souffrance.

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