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#170 Ecologie: dépasser les fausses bonnes idées avec Hélène de Vestele

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#170 Ecologie: dépasser les fausses bonnes idées avec Hélène de Vestele
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GRÉGORY : On va parler d’engagement tous les 2, engagements envers les entreprises. Je voudrais savoir d’abord ce que c’est qu’Edeni.

HÉLÈNE : Edeni, c’est un organisme de formation qui créé, anime et diffuse des formations autour de la transition écologique. Mais vraiment la transition écologique vu globalement, c’est-à-dire incluant la santé, mais aussi l’éthique, les problématiques sociales, c’est plus large que la RSE, souvent vu comme vraiment le département faible auquel on laisse quelques rapports. Nous, du coup, on a réuni un comité scientifique consultatif autour de nous, donc avec des neuroscientifiques, avec des chercheurs sur le climat, mais aussi avec des dentistes, avec des nutritionnistes, avec des énergéticiens, etc, qui nous permettent de pouvoir interroger un peu toutes les fausses bonnes idées qui entourent la transition écologique, pour les particuliers, on a un club qui permet de venir se former, mais aussi pour les entreprises qu’on accompagne parce que Dieu sait si les fausses bonnes idées y sont présentes. 

GRÉGORY : Alors ça, c’est un truc qui m’intéresse particulièrement parce qu’effectivement moi j’ai tendance à parler de court terme, long terme. Quand je parle de ça, je parle aussi des entreprises qui d’un coup disent qu’il faut produire en France, donc elles vont rapatrier leur production en France et ne vont pas se soucier par exemple des populations locales ou des impacts, par exemple une boite qui fait faire des fleurs dans un pays d’Afrique et d’un coup on leur dit non là il faut revenir en Europe et ils laissent les champs sur place, les gens sur place, l’économie du coup, il y en a plus, et puis tant pis pour eux, quoi en fait. On ne prend pas en considération ces conséquences-là parfois. Moi, c’est un truc qui me touche aussi, de vraiment avoir une vision globale de la problématique. En fait, ce que toi tu dis, c’est que tu vas encore plus loin dans le social et j’aimerais bien comprendre ça. Est-ce que tu peux développer cette partie ?

HÉLÈNE : Oui. Alors là, tu prends l’axe du social, nous, on essaie toujours d’avoir une certaine cohérence, c’est-à-dire de pas pousser un curseur, par exemple 10/10 sur le social, si les curseurs écologie et santé se restent à 0/10, mieux vaut avoir une certaine forme de cohérence imparfaite que de pousser dans ses retranchements un des indicateurs. En revanche, sur cette question du social, c’est intéressant. Suivons cet exemple du coup d’une entreprise qui exploitait au Nigeria par exemple des champs de roses, de tulipes et qui veut tout fermer pour faire revenir ça en France. Alors soit, pourquoi pas, la relocalisation de nos économies, de nos produits est très intéressante, mais dans ce calcul d’externalités négatives, très souvent on va uniquement prendre un indicateur là, par exemple le transport, le CO2 émis via le transport des fleurs d’un endroit à un autre, mais aussi le coût de la main d’œuvre, mais aussi effectivement peut-être des règles sanitaires sur place qui n’étaient pas respectées, alors on se demande bien pourquoi, parce que l’entreprise pourrait très bien choisir de faire respecter les mêmes réglementations européennes, même si l’État sur place ne l’impose pas. En revanche, on ne va pas du tout prendre en compte le besoin à la base, est-ce que, en réalité, cette entreprise, justement, tu parlais de court terme/long terme, sur le long terme, est-ce qu’elle pense vraiment que de fabriquer des roses en plein hiver, même si c’est en France sous serres chauffées, pour la Saint-Valentin, ça aura moins d’impact ? C’est vrai qu’on a tendance à se focaliser sur le CO2 parce que c’est l’indicateur le plus simple, le plus répandu et sur lequel tout le monde est à peu près d’accord sur les méthodologies de calcul. Tout système est imparfait, il faut bien commencer par quelque part et aller en s’améliorant. Donc ça, c’est pas un du tout un problème. Mais du coup, effectivement, suite à cette problématique très fréquente et bien entendable, enfin nous on a la même problématique chez Edeni par exemple. Comment on va calculer notre impact ? Est-ce qu’on prend uniquement le CO2 ? Est-ce qu’on prend uniquement l’épuisement des ressources ? Est-ce qu’on prend uniquement si tout notre matériel est de seconde main ? Par exemple, électronique, c’est le cas. Est-ce qu’on prend en compte le fait qu’on est tous basés localement ? Est-ce qu’on prend en compte la diversité au sein de nos équipes ? Est-ce qu’on prend en compte la santé qu’on procure à nos élèves, au participant, mais aussi à nous-mêmes, en interne, en n’ayant pas de perturbateurs endocriniens à l’intérieur de tous les produits qu’on utilise, etc. C’est très vaste et du coup, pour répondre à cette nébuleuse qui peut faire peur, de dire “ouais, mais bon, au bout d’un moment, il faut bien qu’on se base sur quelque chose”. On a créé une méthodologie qui s’appelle la méthodologie en approche ESE, donc ESE pour écologie, santé, éthique, qui permet un peu comme une analyse de cycle de vie d’un produit, eh bien de mieux arbitrer, en tout cas en évitant un maximum de fausses bonnes idées et de biais, de prendre une meilleure décision à titre individuel ou collectif.

La suite a écouté sur VLAN !

Description de l’épisode

Hélène de Vestele est la fondatrice et porte parole d’Edeni, une structure qui permet de se former aux problématiques écologique et plus largement sociétale au niveau individuel mais également au niveau collectif pour les entreprises. Edeni s’appuie sur un conseil scientifique pour avoir une approche la plus juste possible.

Hélène est passionnée et passionnante et par conséquent, on parle de nombreux sujets. D’ailleurs comme je l’explique dans l’introduction, la première fois ou nous nous sommes retrouvés pour enregistrer, nous étions tellement pris dans la conversation que la fin d’après midi est passée et 4h après nous avons réalisé qu’il était désormais trop tard.
Hélène est très engagée mais surtout très informée sur toutes les problématiques liée aux changements systémiques auxquels nous assistons.
On entre dans le détail ensemble des impacts primaires, secondaires, tertiaire, de ne pas vouloir mettre un curseur à 100 pour bien-pensance et oublier tous les impacts induits.
On part dans de nombreux sujets qu’on essaie de creuser ensemble en particulier sur le rôle des entreprises et des individus, sur la déconstruction des pensées et des habitudes.

En particulier, nous discutons pour savoir si les aspiration à vivre mieux avec moins est une aspiration de bobos citadins privilégiés ou au contraire un changement qui permettrait à chacun de vivre mieux.
Elle qui a une expérience dans les bidonvilles en Argentine est particulièrement bien placée pour en parler mais je vous laisse découvrir l’épisode.

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Transcription partielle de l’épisode

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#170 Ecologie: dépasser les fausses bonnes idées avec Hélène de Vestele
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GRÉGORY : On va parler d’engagement tous les 2, engagements envers les entreprises. Je voudrais savoir d’abord ce que c’est qu’Edeni.

HÉLÈNE : Edeni, c’est un organisme de formation qui créé, anime et diffuse des formations autour de la transition écologique. Mais vraiment la transition écologique vu globalement, c’est-à-dire incluant la santé, mais aussi l’éthique, les problématiques sociales, c’est plus large que la RSE, souvent vu comme vraiment le département faible auquel on laisse quelques rapports. Nous, du coup, on a réuni un comité scientifique consultatif autour de nous, donc avec des neuroscientifiques, avec des chercheurs sur le climat, mais aussi avec des dentistes, avec des nutritionnistes, avec des énergéticiens, etc, qui nous permettent de pouvoir interroger un peu toutes les fausses bonnes idées qui entourent la transition écologique, pour les particuliers, on a un club qui permet de venir se former, mais aussi pour les entreprises qu’on accompagne parce que Dieu sait si les fausses bonnes idées y sont présentes. 

GRÉGORY : Alors ça, c’est un truc qui m’intéresse particulièrement parce qu’effectivement moi j’ai tendance à parler de court terme, long terme. Quand je parle de ça, je parle aussi des entreprises qui d’un coup disent qu’il faut produire en France, donc elles vont rapatrier leur production en France et ne vont pas se soucier par exemple des populations locales ou des impacts, par exemple une boite qui fait faire des fleurs dans un pays d’Afrique et d’un coup on leur dit non là il faut revenir en Europe et ils laissent les champs sur place, les gens sur place, l’économie du coup, il y en a plus, et puis tant pis pour eux, quoi en fait. On ne prend pas en considération ces conséquences-là parfois. Moi, c’est un truc qui me touche aussi, de vraiment avoir une vision globale de la problématique. En fait, ce que toi tu dis, c’est que tu vas encore plus loin dans le social et j’aimerais bien comprendre ça. Est-ce que tu peux développer cette partie ?

HÉLÈNE : Oui. Alors là, tu prends l’axe du social, nous, on essaie toujours d’avoir une certaine cohérence, c’est-à-dire de pas pousser un curseur, par exemple 10/10 sur le social, si les curseurs écologie et santé se restent à 0/10, mieux vaut avoir une certaine forme de cohérence imparfaite que de pousser dans ses retranchements un des indicateurs. En revanche, sur cette question du social, c’est intéressant. Suivons cet exemple du coup d’une entreprise qui exploitait au Nigeria par exemple des champs de roses, de tulipes et qui veut tout fermer pour faire revenir ça en France. Alors soit, pourquoi pas, la relocalisation de nos économies, de nos produits est très intéressante, mais dans ce calcul d’externalités négatives, très souvent on va uniquement prendre un indicateur là, par exemple le transport, le CO2 émis via le transport des fleurs d’un endroit à un autre, mais aussi le coût de la main d’œuvre, mais aussi effectivement peut-être des règles sanitaires sur place qui n’étaient pas respectées, alors on se demande bien pourquoi, parce que l’entreprise pourrait très bien choisir de faire respecter les mêmes réglementations européennes, même si l’État sur place ne l’impose pas. En revanche, on ne va pas du tout prendre en compte le besoin à la base, est-ce que, en réalité, cette entreprise, justement, tu parlais de court terme/long terme, sur le long terme, est-ce qu’elle pense vraiment que de fabriquer des roses en plein hiver, même si c’est en France sous serres chauffées, pour la Saint-Valentin, ça aura moins d’impact ? C’est vrai qu’on a tendance à se focaliser sur le CO2 parce que c’est l’indicateur le plus simple, le plus répandu et sur lequel tout le monde est à peu près d’accord sur les méthodologies de calcul. Tout système est imparfait, il faut bien commencer par quelque part et aller en s’améliorant. Donc ça, c’est pas un du tout un problème. Mais du coup, effectivement, suite à cette problématique très fréquente et bien entendable, enfin nous on a la même problématique chez Edeni par exemple. Comment on va calculer notre impact ? Est-ce qu’on prend uniquement le CO2 ? Est-ce qu’on prend uniquement l’épuisement des ressources ? Est-ce qu’on prend uniquement si tout notre matériel est de seconde main ? Par exemple, électronique, c’est le cas. Est-ce qu’on prend en compte le fait qu’on est tous basés localement ? Est-ce qu’on prend en compte la diversité au sein de nos équipes ? Est-ce qu’on prend en compte la santé qu’on procure à nos élèves, au participant, mais aussi à nous-mêmes, en interne, en n’ayant pas de perturbateurs endocriniens à l’intérieur de tous les produits qu’on utilise, etc. C’est très vaste et du coup, pour répondre à cette nébuleuse qui peut faire peur, de dire “ouais, mais bon, au bout d’un moment, il faut bien qu’on se base sur quelque chose”. On a créé une méthodologie qui s’appelle la méthodologie en approche ESE, donc ESE pour écologie, santé, éthique, qui permet un peu comme une analyse de cycle de vie d’un produit, eh bien de mieux arbitrer, en tout cas en évitant un maximum de fausses bonnes idées et de biais, de prendre une meilleure décision à titre individuel ou collectif.

La suite a écouté sur VLAN !

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