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#149 Le futur de nos modes de travail avec Bruno Marzloff

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#149 Le futur de nos modes de travail avec Bruno Marzloff
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GRÉGORY : On se voit aujourd’hui pour parler de la manière dont on va travailler demain, parce que le confinement a été un formidable accélérateur de télétravail, c’est un sujet que toi, tu défends depuis très longtemps. À ton sens, puisque tu es un sociologue plutôt centré sur la ville, donc les problématiques de la ville, est ce que tu peux nous refaire, peut-être pas une histoire, mais en tout cas nous rappeler par des grands chiffres l’évolution du travail, du temps, du temps de trajet aussi lié au travail. Parce qu’en réalité, il y a beaucoup de gens qui ont envie de retourner au travail. Il y a beaucoup de gens qui ont envie de rester chez eux et peut être nous redonner des grands messages sur le sujet pour combiner une bonne vision de la maintenance qui a bougé sur les dernières années.
BRUNO : Mon point d’entrée, c’est la sociologie de la mobilité et de la ville. J’ai été amené assez rapidement à voir qu’il y avait un énorme éléphant dans le couloir qui était le travail. Parce que le travail, en fait, est un architecte formidable, de la charpente de notre quotidien, mais aussi de la structuration de la ville et du territoire. Très vite, j’ai vu qu’il y avait des dysfonctionnements très fort. Alors simplement un chiffre qui dit beaucoup, c’est qu’en l’espace de 70 ans, depuis l’avènement de la massification automobile, la population française a crû de 50% et les déplacements qui sont motorisés pour plus de 90% de leur volume, ont augmenté 10 fois plus vite, c’est-à-dire de 500%. Il est là l’éléphant. Du coup, j’ai donné une place dans mes réflexions au travail extrêmement conséquente. On en avait déjà effleuré pas mal le sujet quand on s’était vu il y a deux ans. Il est évident que la Covid a été un énorme révélateur de beaucoup de choses. Peut-être une anecdote qui n’a rien à voir avec le télétravail ou quoique, on peut faire des analogies au 1ᵉʳ mars, 1 % de la population française a eu recours à la téléconsultation médicale, aujourd’hui, on a dépassé 15 % à fin mai et cela doit continuer de croître. Dans une enquête qu’on a faite après le déconfinement, on a inséré cette question et plus de la moitié de la population disaient qu’ils étaient prêts à faire de la téléconsultation. Donc ça veut dire qu’on est aujourd’hui mûr pour d’autres modalités dans le quotidien. Je reviens au travail. Le télétravail a été évidemment la très grande surprise de cet épisode et ce n’est pas terminé puisque là, tout d’un coup, on a vu que près de 40 % de la population, les chiffres peuvent varier parce que la définition du télétravail, elle, varie beaucoup, mais 40% sont rentrés dans une modalité à distance, avec maîtrise ou non des outils. Ça fonctionnait très bien ou à peu près et quelquefois mal. Mais en tout cas, les RH ont été extrêmement surpris par cette capacité de réponse. Autre motif d’étonnement pour les entreprises, c’est la réticence assez considérable à retourner au siège, non pas à retourner au travail, ce n’est pas le travail qui est contesté, le travail est une valeur en France absolument prééminente, beaucoup plus que dans tous les autres pays européens. Donc ce n’est pas le travail qui est contesté, c’est la modalité de relations du travail, c’est le travail vertical, c’est l’espèce de domination qui est exercée. Tout d’un coup, ce qu’ont trouvé une grande part des travailleurs dans ce nouveau travail, c’est une forme d’émancipation. Cette émancipation, qu’est-ce que c’est ? C’est la capacité d’articuler des sphères qui, jusqu’ici, étaient scindées, la sphère professionnelle avec la sphère familiale et la sphère sociale. À chacun de trouver son propre équilibre. On peut être certain que le travail, le modèle du travail d’hier centré sur le siège, c’est terminé. Il va falloir trouver là un modèle, et le modèle, vraisemblablement, c’est quelque chose qui sera de l’ordre d’un archipel qui intégrera les deux extrémités : le domicile et le siège, mais qui inclura les transports, qui inclura les espaces de coworking, etc. Donc c’est ça aujourd’hui qui est la quête de très grandes inquiétudes du côté des entreprises, et puis une certaine souffrance du côté du travailleur.
GRÉGORY : Tu me disais tout à l’heure le nombre d’heures de transport que ça représente pour la deuxième couronne parisienne.
BRUNO : Les actifs de la deuxième couronne parisienne ont en moyenne 2h20 de déplacements par jour. Donc c’est considérable et ce n’est qu’une moyenne. Ce qui veut dire qu’il y en a qui en ont beaucoup plus, parce qu’il y en a qui sont amenés à travailler loin de chez eux, c’est véritablement, là encore, une souffrance, une difficulté et un stress, en plus de toutes les séquelles qu’on porte. C’est l’écartèlement domicile /travail, il faut savoir qu’il a été multipliée par 10 en kilomètres, pas en temps, mais en kilomètres, mais c’est du temps perdu, c’est du stress, etc. Je suis étonné qu’on ait autant de difficultés à aborder cette question du travail à distance de manière raisonnable.

La suite à écouté sur Vlan !

 

Description de l’épisode

Bruno Marzloff est un sociologue qui a été déjà invité 2 fois sur Vlan tant il est passionnant sur les sujets auquel nous devons faire face en ce moment.
L’épisode a été enregistré en septembre donc un peu en décalage avec ce second confinement dans lequel nous nous retrouvons mais il faut d’autant plus sens.

La question du travail demain est centrale quand nous faisons maintenant le constat que d’autres modalités sont possibles.
En l’espace de quelques décennies, si la population française à crû de 100%, les déplacements eux ont crû de 500% ce qui pose des questions de temps disponible, de stress mais aussi de pollution bien sur. Il semble évident qu’on ne reviendra jamais à un travail à 100% en présentiel et malgré les quelques résistances ici et là de dirigeants retrogrades, ils devront se plier à l’évolution de la société. Choisir ou subir cette mutation qui est à l’oeuvre.

Avec Bruno nous revenons sur la manière dont le travail, le télétravail sont en train d’évoluer vers de nouvelles modalités. Comment aussi les villes sont en train de se transformer et l’impact que cela peut avoir sur l’arrière pays de ces grandes métropoles.

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Transcription partielle de l’épisode

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#149 Le futur de nos modes de travail avec Bruno Marzloff
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GRÉGORY : On se voit aujourd’hui pour parler de la manière dont on va travailler demain, parce que le confinement a été un formidable accélérateur de télétravail, c’est un sujet que toi, tu défends depuis très longtemps. À ton sens, puisque tu es un sociologue plutôt centré sur la ville, donc les problématiques de la ville, est ce que tu peux nous refaire, peut-être pas une histoire, mais en tout cas nous rappeler par des grands chiffres l’évolution du travail, du temps, du temps de trajet aussi lié au travail. Parce qu’en réalité, il y a beaucoup de gens qui ont envie de retourner au travail. Il y a beaucoup de gens qui ont envie de rester chez eux et peut être nous redonner des grands messages sur le sujet pour combiner une bonne vision de la maintenance qui a bougé sur les dernières années.
BRUNO : Mon point d’entrée, c’est la sociologie de la mobilité et de la ville. J’ai été amené assez rapidement à voir qu’il y avait un énorme éléphant dans le couloir qui était le travail. Parce que le travail, en fait, est un architecte formidable, de la charpente de notre quotidien, mais aussi de la structuration de la ville et du territoire. Très vite, j’ai vu qu’il y avait des dysfonctionnements très fort. Alors simplement un chiffre qui dit beaucoup, c’est qu’en l’espace de 70 ans, depuis l’avènement de la massification automobile, la population française a crû de 50% et les déplacements qui sont motorisés pour plus de 90% de leur volume, ont augmenté 10 fois plus vite, c’est-à-dire de 500%. Il est là l’éléphant. Du coup, j’ai donné une place dans mes réflexions au travail extrêmement conséquente. On en avait déjà effleuré pas mal le sujet quand on s’était vu il y a deux ans. Il est évident que la Covid a été un énorme révélateur de beaucoup de choses. Peut-être une anecdote qui n’a rien à voir avec le télétravail ou quoique, on peut faire des analogies au 1ᵉʳ mars, 1 % de la population française a eu recours à la téléconsultation médicale, aujourd’hui, on a dépassé 15 % à fin mai et cela doit continuer de croître. Dans une enquête qu’on a faite après le déconfinement, on a inséré cette question et plus de la moitié de la population disaient qu’ils étaient prêts à faire de la téléconsultation. Donc ça veut dire qu’on est aujourd’hui mûr pour d’autres modalités dans le quotidien. Je reviens au travail. Le télétravail a été évidemment la très grande surprise de cet épisode et ce n’est pas terminé puisque là, tout d’un coup, on a vu que près de 40 % de la population, les chiffres peuvent varier parce que la définition du télétravail, elle, varie beaucoup, mais 40% sont rentrés dans une modalité à distance, avec maîtrise ou non des outils. Ça fonctionnait très bien ou à peu près et quelquefois mal. Mais en tout cas, les RH ont été extrêmement surpris par cette capacité de réponse. Autre motif d’étonnement pour les entreprises, c’est la réticence assez considérable à retourner au siège, non pas à retourner au travail, ce n’est pas le travail qui est contesté, le travail est une valeur en France absolument prééminente, beaucoup plus que dans tous les autres pays européens. Donc ce n’est pas le travail qui est contesté, c’est la modalité de relations du travail, c’est le travail vertical, c’est l’espèce de domination qui est exercée. Tout d’un coup, ce qu’ont trouvé une grande part des travailleurs dans ce nouveau travail, c’est une forme d’émancipation. Cette émancipation, qu’est-ce que c’est ? C’est la capacité d’articuler des sphères qui, jusqu’ici, étaient scindées, la sphère professionnelle avec la sphère familiale et la sphère sociale. À chacun de trouver son propre équilibre. On peut être certain que le travail, le modèle du travail d’hier centré sur le siège, c’est terminé. Il va falloir trouver là un modèle, et le modèle, vraisemblablement, c’est quelque chose qui sera de l’ordre d’un archipel qui intégrera les deux extrémités : le domicile et le siège, mais qui inclura les transports, qui inclura les espaces de coworking, etc. Donc c’est ça aujourd’hui qui est la quête de très grandes inquiétudes du côté des entreprises, et puis une certaine souffrance du côté du travailleur.
GRÉGORY : Tu me disais tout à l’heure le nombre d’heures de transport que ça représente pour la deuxième couronne parisienne.
BRUNO : Les actifs de la deuxième couronne parisienne ont en moyenne 2h20 de déplacements par jour. Donc c’est considérable et ce n’est qu’une moyenne. Ce qui veut dire qu’il y en a qui en ont beaucoup plus, parce qu’il y en a qui sont amenés à travailler loin de chez eux, c’est véritablement, là encore, une souffrance, une difficulté et un stress, en plus de toutes les séquelles qu’on porte. C’est l’écartèlement domicile /travail, il faut savoir qu’il a été multipliée par 10 en kilomètres, pas en temps, mais en kilomètres, mais c’est du temps perdu, c’est du stress, etc. Je suis étonné qu’on ait autant de difficultés à aborder cette question du travail à distance de manière raisonnable.

La suite à écouté sur Vlan !

 

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