#147 Comment l’astrologie et le mystique se réinstallent dans notre société avec Sylvie Schramm

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#147 Comment l'astrologie et le mystique se réinstallent dans notre société avec Sylvie Schramm
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GRÉGORY : On va parler d’astrologie, c’est un sujet qui est important, qui est important à plusieurs niveaux, qui est important pour moi parce que c’est un sujet que vous le savez, qui m’intéresse depuis très longtemps. Et en même temps, c’est un sujet, il me semble qu’on voit revenir sur le devant de la scène avec un retour du sacré de manière plus générale. Comment vous expliquez ce désamour de l’astrologie et ce petit retour en grâce en ce moment, ou en tout cas depuis quelques années ?

SYLVIE : Alors en fait, l’astrologie est très méconnue, très méconnue et souvent ceux qui la critique ne la connaissent pas bien et ne l’ont pas étudiée. Et d’après la physique quantique, tout est énergie dans l’univers et cette énergie peut être perçue sous forme de particules. Donc la matière, ou aussi sous forme de fréquences qui sont des ondes et donc un thème astral. C’est une onde de forme, c’est une harmonie numérale qui parle en fait de nos sujets d’incarnation. Donc ce n’est pas magique quand vous ne naissez, quand votre être a décidé de s’incarner au moment précis de votre naissance et dans le lieu précis qui est quand même très important en astrologie, se forme une figure géométrique qui va être votre thème sur toute votre vie. Et en fait, ce thème va être une empreinte numérale qui va parler des points de votre karma, dispensateur, d’initiation, d’expérience et autres, et qui va vous donner des impressions psychiques, physiques bien sûr, et également spirituelles. Je préférerais dire mystique, mais on y arrive bientôt puisque la vie nous projette dans quelque chose de beaucoup plus mystique dans les années qui viendront. Et donc la naissance est le résultat d’incarnation passée. Mais alors seulement dans l’incarnation, on peut parler de vies antérieures. Mais quand vous mourrez une fois de plus, tout s’arrête, c’est-à-dire que vous retournez de l’autre côté du voile et de l’autre côté du voile, il n’y a plus ni espace ni temps. Et toutes vos expériences, qu’elles soient positives ou moins positives hélas, et donc vous faites le bilan et parfois vous revenez. Mais il ne faut pas se perdre dans cette histoire de désincarnation, de réincarnation. En fait, ça existe et ça n’existe pas. Les deux sont vrais.

GRÉGORY : L’astrologie, ça a été à l’université pendant des années.

SYLVIE : Jusqu’au XVIIᵉ siècle absolument.

GRÉGORY : Et aujourd’hui, ça n’y est plus. Mais c’est d’ailleurs intéressant parce qu’on se dit finalement l’astrologie, ce que c’est une science ou pas, mais en fait, qu’est-ce qu’une science ? C’est une vraie question aussi parce que la sociologie ou la psychologie, ce n’est pas vraiment une science non plus dans l’absolu. Et pourtant, ça y est encore évidemment à l’université. Comment cela se fait que c’est sorti de l’université ? Et vous me parliez de Jung qui a réhabilité au début du XXᵉ siècle l’astrologie. Est-ce que vous pouvez en parler un peu ?

SYLVIE : Tout à fait. En fait, l’astrologie a été enseignée à l’Académie des sciences jusqu’au XVIIᵉ siècle et elle a été sortie de l’Académie par Colbert. Et d’ailleurs, cet édit a été signé par Louis XIV, qui est quand même assez antithétique parce que Louis XIV se faisait appeler le Roi Soleil. Donc pendant trois siècles, l’astrologie est restée cachée. On la pratiquait toujours, mais on n’en parlait pas. Alors que maintenant, au XXIᵉ siècle, on donne le nom de son astrologue à ses amis, on podcaste ses consultations et autres. Donc il a fallu ces trois siècles pour que l’astrologie soit remise au goût du jour par des astrologues qui ont courageusement repris le flambeau et qui ont republié des ouvrages très connus, notamment celui de Jean-Baptiste Morin de Villefranche, qui fut le dernier astrologue royal. C’est lui qui monta le thème de Louis XIV, mais qui ne le suivit plus puisque Colbert y était opposé, notamment pas seulement Colbert, mais voilà. Et donc, en fait, Jean faisait à fait partie de ces astrologues très connus qui ont remis l’astrologie au goût du jour, donc dans les années 1930. Robert Dax, Eudes Picard, Paul Flambard et Max Heindel qui est très connu lui et donc à la même époque, Jung s’est intéressé vivement à l’astrologie et je vais citer ce qu’il disait de cette de cette science donc à l’époque, si des gens dont l’instruction laisse à désirer ont cru pouvoir jusqu’à ces derniers temps se moquer de l’astrologie, la considérant comme une pseudoscience liquidée depuis longtemps, cette astrologie remontant des profondeurs de l’âme populaire puisqu’elle était restée quand même très populaire quoi qu’il en soit, se présente de nouveau aujourd’hui aux portes de nos universités qu’elle a quittée depuis trois siècles. Et il a poursuivi : Il y a eu beaucoup de cas d’analogies frappantes entre l’horoscope et la disposition caractérologique. Il y a même la possibilité d’une certaine prédiction quant à l’effet psychique d’un transit planétaire, et on peut attendre avec un degré assez haut de probabilité qu’une certaine situation psychologique bien définie soit accompagnée par une configuration astrologique analogue. Il parle des transits planétaires, ces transits qui font qu’ensuite notre vie avance et que nous ayons des expériences différentes dans les mois/an bien sûr. À chaque anniversaire, la révolution solaire de la personne se bloque dans son thème natal et va donner tout un champ d’expériences pour s’initier à de nouvelles choses, nouvelles rencontres et autres. C’est pour ça que nos années sont toutes différentes les unes après les autres. Donc parfois vous avez une super évolution solaire, parfois, c’est moins gai.

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Description de l’épisode

Sylvie est une astrologue, en réalité c’est mon astrologue et l’année dernière déjà je m’étais dis que ca serait intéressant de faire un épisode ensemble sur le retour de l’astrologie en état de grâce.

Comme il me plait de le rappeler quand je parlais il y a 10 ans de ces sujets autour de la voyance et de l’astrologie, je faisais bien attention à qui j’en parlais et puis j’ai la sensation que dans la période de remous que nous sommes en train de traverser cela nous semble beaucoup plus naturel d’aller vers le mystique.

Sylvie nous rappelle néanmoins que l’astrologie est une science, tout du moins de son point de vue de practicienne et qu’elle a été considérée comme telle pendant des centaines voire des milliers d’années jusqu’à finalement sortir de l’université.
Sans doute un épisode plus ésotérique que d’habitude et en même temps c’est intéressant de mixer les points de vue, d’envisager le monde d’autres manières, de s’ouvrir au sacré comme je l’ai déjà fait dans d’autres épisodes peut être de manière moins directe.
Sylvie est une excellente astrologue (selon ma petite expérience) et apporte une vision compliquée à accepter et dans le même temps rassurante sur le mouvement du monde et la manière de l’envisager.
Même si nous allons, selon Sylvie, au devant d’une période compliquée, elle nous invite à rester positif.ve et en confiance en prenant un peu de hauteur par rapport au retour de balancier que nous allons traverser.

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Transcription partielle de l’épisode

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GRÉGORY : On va parler d’astrologie, c’est un sujet qui est important, qui est important à plusieurs niveaux, qui est important pour moi parce que c’est un sujet que vous le savez, qui m’intéresse depuis très longtemps. Et en même temps, c’est un sujet, il me semble qu’on voit revenir sur le devant de la scène avec un retour du sacré de manière plus générale. Comment vous expliquez ce désamour de l’astrologie et ce petit retour en grâce en ce moment, ou en tout cas depuis quelques années ?

SYLVIE : Alors en fait, l’astrologie est très méconnue, très méconnue et souvent ceux qui la critique ne la connaissent pas bien et ne l’ont pas étudiée. Et d’après la physique quantique, tout est énergie dans l’univers et cette énergie peut être perçue sous forme de particules. Donc la matière, ou aussi sous forme de fréquences qui sont des ondes et donc un thème astral. C’est une onde de forme, c’est une harmonie numérale qui parle en fait de nos sujets d’incarnation. Donc ce n’est pas magique quand vous ne naissez, quand votre être a décidé de s’incarner au moment précis de votre naissance et dans le lieu précis qui est quand même très important en astrologie, se forme une figure géométrique qui va être votre thème sur toute votre vie. Et en fait, ce thème va être une empreinte numérale qui va parler des points de votre karma, dispensateur, d’initiation, d’expérience et autres, et qui va vous donner des impressions psychiques, physiques bien sûr, et également spirituelles. Je préférerais dire mystique, mais on y arrive bientôt puisque la vie nous projette dans quelque chose de beaucoup plus mystique dans les années qui viendront. Et donc la naissance est le résultat d’incarnation passée. Mais alors seulement dans l’incarnation, on peut parler de vies antérieures. Mais quand vous mourrez une fois de plus, tout s’arrête, c’est-à-dire que vous retournez de l’autre côté du voile et de l’autre côté du voile, il n’y a plus ni espace ni temps. Et toutes vos expériences, qu’elles soient positives ou moins positives hélas, et donc vous faites le bilan et parfois vous revenez. Mais il ne faut pas se perdre dans cette histoire de désincarnation, de réincarnation. En fait, ça existe et ça n’existe pas. Les deux sont vrais.

GRÉGORY : L’astrologie, ça a été à l’université pendant des années.

SYLVIE : Jusqu’au XVIIᵉ siècle absolument.

GRÉGORY : Et aujourd’hui, ça n’y est plus. Mais c’est d’ailleurs intéressant parce qu’on se dit finalement l’astrologie, ce que c’est une science ou pas, mais en fait, qu’est-ce qu’une science ? C’est une vraie question aussi parce que la sociologie ou la psychologie, ce n’est pas vraiment une science non plus dans l’absolu. Et pourtant, ça y est encore évidemment à l’université. Comment cela se fait que c’est sorti de l’université ? Et vous me parliez de Jung qui a réhabilité au début du XXᵉ siècle l’astrologie. Est-ce que vous pouvez en parler un peu ?

SYLVIE : Tout à fait. En fait, l’astrologie a été enseignée à l’Académie des sciences jusqu’au XVIIᵉ siècle et elle a été sortie de l’Académie par Colbert. Et d’ailleurs, cet édit a été signé par Louis XIV, qui est quand même assez antithétique parce que Louis XIV se faisait appeler le Roi Soleil. Donc pendant trois siècles, l’astrologie est restée cachée. On la pratiquait toujours, mais on n’en parlait pas. Alors que maintenant, au XXIᵉ siècle, on donne le nom de son astrologue à ses amis, on podcaste ses consultations et autres. Donc il a fallu ces trois siècles pour que l’astrologie soit remise au goût du jour par des astrologues qui ont courageusement repris le flambeau et qui ont republié des ouvrages très connus, notamment celui de Jean-Baptiste Morin de Villefranche, qui fut le dernier astrologue royal. C’est lui qui monta le thème de Louis XIV, mais qui ne le suivit plus puisque Colbert y était opposé, notamment pas seulement Colbert, mais voilà. Et donc, en fait, Jean faisait à fait partie de ces astrologues très connus qui ont remis l’astrologie au goût du jour, donc dans les années 1930. Robert Dax, Eudes Picard, Paul Flambard et Max Heindel qui est très connu lui et donc à la même époque, Jung s’est intéressé vivement à l’astrologie et je vais citer ce qu’il disait de cette de cette science donc à l’époque, si des gens dont l’instruction laisse à désirer ont cru pouvoir jusqu’à ces derniers temps se moquer de l’astrologie, la considérant comme une pseudoscience liquidée depuis longtemps, cette astrologie remontant des profondeurs de l’âme populaire puisqu’elle était restée quand même très populaire quoi qu’il en soit, se présente de nouveau aujourd’hui aux portes de nos universités qu’elle a quittée depuis trois siècles. Et il a poursuivi : Il y a eu beaucoup de cas d’analogies frappantes entre l’horoscope et la disposition caractérologique. Il y a même la possibilité d’une certaine prédiction quant à l’effet psychique d’un transit planétaire, et on peut attendre avec un degré assez haut de probabilité qu’une certaine situation psychologique bien définie soit accompagnée par une configuration astrologique analogue. Il parle des transits planétaires, ces transits qui font qu’ensuite notre vie avance et que nous ayons des expériences différentes dans les mois/an bien sûr. À chaque anniversaire, la révolution solaire de la personne se bloque dans son thème natal et va donner tout un champ d’expériences pour s’initier à de nouvelles choses, nouvelles rencontres et autres. C’est pour ça que nos années sont toutes différentes les unes après les autres. Donc parfois vous avez une super évolution solaire, parfois, c’est moins gai.

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