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#126 S’aligner avec soi même dans des temps difficiles avec Lili Barbery Coulon
VLAN! Podcast
#126 S'aligner avec soi même dans des temps difficiles avec Lili Barbery Coulon
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GRÉGORY : Je voulais parler avec toi d’alignement parce que c’est quelque chose qui t’est cher et qui m’est cher également parce qu’en fait, c’est un chemin sur lequel on est tous les deux à des différentes vitesses, à différents niveaux, etc. Ce que j’ai vu chez toi et on en a déjà parlé la dernière fois un petit peu, c’est que tu as beaucoup bougé, c’était le sens d’ailleurs de ton livre. Moi, ce que j’aimerais comprendre, c’est comment cet alignement a amené à faire des méditations en live sur Instagram chaque soir.
LILI : Déjà, je crois que pour beaucoup de gens, le mot alignement n’est pas forcément très simple à comprendre. Je vais essayer de le définir selon la façon dont ça résonne pour moi. Être aligné, c’est tout simplement avoir un lien avec sa conscience. Donc ça veut dire qu’on a une multitude d’informations, qu’on reçoit toute la journée de la part de notre mental, de nos pensées qui produisent des émotions. Comment est ce qu’on peut trouver la voie pour aller directement vers une voix sûr, une voix qui ne réagit pas aux circonstances extérieures, une voix qui nous veut du bien, qui ne nous juge pas et qui souhaite le meilleur pour nous. Donc cette voix-là, on a du mal à l’entendre, parce que dans le chaos des pensées qui sont produites par milliers à chaque seconde, on a du mal à entendre cette voix qui a plutôt tendance à être assez silencieuse. Pour pouvoir être en lien avec sa conscience, ça demande de s’exercer de manière quotidienne, à écouter ce qui est là, en présence, à l’observer. Plus on va être en train d’observer, plus on va pouvoir s’apercevoir que derrière le bruit, il y a un silence qui fait du bien, qui nourrit et qui nous permet de voir que quelles que soient les circonstances, ce silence bienfaiteur et là. Quand je suis aligné, je ne fais qu’un avec cette voix. Je suis dans l’unité de tout ce qui est. J’accepte tout ce qui m’arrive sans résister à ce qui est en train de m’arriver. Donc, ces états, on les a quand on est en méditation, mais on peut aussi les connaître quand on est en train de se balader dans une forêt ou dans devant une montagne ou l’océan, et que d’un seul coup, la beauté de ce qui est en train d’émerger sous nos yeux nous dépasse et nous aligne avec quelque chose de plus grand que nous, de plus grand que nos pensées. Donc cet état d’unité, malheureusement, on passe nos journées à le perdre. Moi et tout le monde, on va se retrouver dans la dualité, c’est-à-dire sortir de l’alignement pour se retrouver dans le chiffre 2. C’est-à-dire, je suis hors de moi, quand on est en colère, on dit qu’on est hors de soi, mais c’est tout à fait ça. C’est-à-dire qu’on a perdu le fil de cette voix intérieure qui nous guide. Comment retrouver en fait, dans des circonstances très difficiles, le chemin pour être à nouveau dans l’unité, avec tout ce qui est dans l’unité, avec toutes les parties de moi-même, mais aussi dans l’unité, avec tous les êtres humains et tout ce qui vit autour de moi. Donc moi, c’est le chemin qui m’intéresse le plus dans la vie, parce que lorsque je suis connecté à cette conscience, je ne suis pas simplement connecté à ma propre conscience, celle de Lily Barberi et de ses désirs individuels. Elle m’aligne avec la conscience universelle, parce que chacun, lorsqu’on se connecte à cette acceptation de tout ce qui est, à cette unité, on a la capacité d’envisager le monde sur un plan collectif. Moi, c’est ça qui me passionne dans la vie, c’est ça qui me fait vibrer. C’est pour ça que j’enseigne le Yoga, parce que ça fait partie des outils qui nous réalisent, qui nous remettent dans cette unité. Pour répondre à ta question, lorsque j’ai appris que nous allions être confinés d’abord, moi, j’ai été assez, peut être inconsciente, mais en tout cas, j’étais assez tranquille par rapport à cette histoire de virus. Je ne faisais pas partie des gens qui étaient en panique et je me disais que forcément, on allait passer cette crise, mais qu’elle serait temporaire. Je n’ai pas envisagé que le confinement arriverait aussi vite, je t’avoue. Lorsque la sentence est tombée, moi, j’apprends à observer mes réactions, je n’étais pas en panique, mais qu’évidemment les rumeurs couraient, est ce que ça allait être 15 jours, 45 jours, six semaines, deux mois, etc. Enfin bon, peu importe, je me suis dit OK là, je ressens une urgence à l’intérieur de m’unir avec d’autres personnes puisque nous allons être isolés, je n’ai pas d’autre choix, c’est ce que je ressentais comme urgence et chacun a réagi comme il peut, mais moi, en tout cas, je me suis dit là, je ressens le besoin, l’envie de m’unir avec des personnes que je ne connais pas pour méditer ensemble. Donc ça a vraiment été très spontané. C’était mon besoin et je l’ai proposé sur Instagram. Je ne m’attendais évidemment pas à qu’il y ait autant de monde qui me rejoignent.
La suite à écouter sur Vlan !
Description de l’épisode
Lili Barbery Coulon est un être qui a fait une profonde mutation intérieure.
Journaliste beauté pendant des années, elle s’est ouverte à sa vie intérieure, à la méditation, au yoga et s’est transformée.
Cela a pris forme dans livre “la Réconciliation” dont nous avons parlé ensemble sur ce podcast (épisode 95 : Faire face à ses contradictions pour changer de mode de vie) et elle a dépassé ses peurs pour se lancer dans des méditations communes lié au yoga Kundalini en live sur Instagram.
Comme elle l’explique, ce confinement seule avec sa famille lui a fait ressentir le besoin de se connecter avec beaucoup de monde.
C’est donc ce qu’elle a entrepris et la réponse a été au dessous de toutes attentes. C’est plus de 15 000 personnes qui se connectent chaque soir à 18h pour participer avec elle a ce rdv.
Avec Lili nous parlons d’alignement avec soi, d’essayer de comprendre ce que cela veut dire d’abord pour ensuite parler d’énergie et de physique quantique.
Lili participe a son niveau au changement dont la société a besoin et c’est particulièrement puissant comme l’est cette conversation.
#126 S'aligner avec soi même dans des temps difficiles avec Lili Barbery Coulon
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GRÉGORY : Je voulais parler avec toi d’alignement parce que c’est quelque chose qui t’est cher et qui m’est cher également parce qu’en fait, c’est un chemin sur lequel on est tous les deux à des différentes vitesses, à différents niveaux, etc. Ce que j’ai vu chez toi et on en a déjà parlé la dernière fois un petit peu, c’est que tu as beaucoup bougé, c’était le sens d’ailleurs de ton livre. Moi, ce que j’aimerais comprendre, c’est comment cet alignement a amené à faire des méditations en live sur Instagram chaque soir.
LILI : Déjà, je crois que pour beaucoup de gens, le mot alignement n’est pas forcément très simple à comprendre. Je vais essayer de le définir selon la façon dont ça résonne pour moi. Être aligné, c’est tout simplement avoir un lien avec sa conscience. Donc ça veut dire qu’on a une multitude d’informations, qu’on reçoit toute la journée de la part de notre mental, de nos pensées qui produisent des émotions. Comment est ce qu’on peut trouver la voie pour aller directement vers une voix sûr, une voix qui ne réagit pas aux circonstances extérieures, une voix qui nous veut du bien, qui ne nous juge pas et qui souhaite le meilleur pour nous. Donc cette voix-là, on a du mal à l’entendre, parce que dans le chaos des pensées qui sont produites par milliers à chaque seconde, on a du mal à entendre cette voix qui a plutôt tendance à être assez silencieuse. Pour pouvoir être en lien avec sa conscience, ça demande de s’exercer de manière quotidienne, à écouter ce qui est là, en présence, à l’observer. Plus on va être en train d’observer, plus on va pouvoir s’apercevoir que derrière le bruit, il y a un silence qui fait du bien, qui nourrit et qui nous permet de voir que quelles que soient les circonstances, ce silence bienfaiteur et là. Quand je suis aligné, je ne fais qu’un avec cette voix. Je suis dans l’unité de tout ce qui est. J’accepte tout ce qui m’arrive sans résister à ce qui est en train de m’arriver. Donc, ces états, on les a quand on est en méditation, mais on peut aussi les connaître quand on est en train de se balader dans une forêt ou dans devant une montagne ou l’océan, et que d’un seul coup, la beauté de ce qui est en train d’émerger sous nos yeux nous dépasse et nous aligne avec quelque chose de plus grand que nous, de plus grand que nos pensées. Donc cet état d’unité, malheureusement, on passe nos journées à le perdre. Moi et tout le monde, on va se retrouver dans la dualité, c’est-à-dire sortir de l’alignement pour se retrouver dans le chiffre 2. C’est-à-dire, je suis hors de moi, quand on est en colère, on dit qu’on est hors de soi, mais c’est tout à fait ça. C’est-à-dire qu’on a perdu le fil de cette voix intérieure qui nous guide. Comment retrouver en fait, dans des circonstances très difficiles, le chemin pour être à nouveau dans l’unité, avec tout ce qui est dans l’unité, avec toutes les parties de moi-même, mais aussi dans l’unité, avec tous les êtres humains et tout ce qui vit autour de moi. Donc moi, c’est le chemin qui m’intéresse le plus dans la vie, parce que lorsque je suis connecté à cette conscience, je ne suis pas simplement connecté à ma propre conscience, celle de Lily Barberi et de ses désirs individuels. Elle m’aligne avec la conscience universelle, parce que chacun, lorsqu’on se connecte à cette acceptation de tout ce qui est, à cette unité, on a la capacité d’envisager le monde sur un plan collectif. Moi, c’est ça qui me passionne dans la vie, c’est ça qui me fait vibrer. C’est pour ça que j’enseigne le Yoga, parce que ça fait partie des outils qui nous réalisent, qui nous remettent dans cette unité. Pour répondre à ta question, lorsque j’ai appris que nous allions être confinés d’abord, moi, j’ai été assez, peut être inconsciente, mais en tout cas, j’étais assez tranquille par rapport à cette histoire de virus. Je ne faisais pas partie des gens qui étaient en panique et je me disais que forcément, on allait passer cette crise, mais qu’elle serait temporaire. Je n’ai pas envisagé que le confinement arriverait aussi vite, je t’avoue. Lorsque la sentence est tombée, moi, j’apprends à observer mes réactions, je n’étais pas en panique, mais qu’évidemment les rumeurs couraient, est ce que ça allait être 15 jours, 45 jours, six semaines, deux mois, etc. Enfin bon, peu importe, je me suis dit OK là, je ressens une urgence à l’intérieur de m’unir avec d’autres personnes puisque nous allons être isolés, je n’ai pas d’autre choix, c’est ce que je ressentais comme urgence et chacun a réagi comme il peut, mais moi, en tout cas, je me suis dit là, je ressens le besoin, l’envie de m’unir avec des personnes que je ne connais pas pour méditer ensemble. Donc ça a vraiment été très spontané. C’était mon besoin et je l’ai proposé sur Instagram. Je ne m’attendais évidemment pas à qu’il y ait autant de monde qui me rejoignent.
